slipkornt

Where Is The Truth?

Lundi 17 avril 2006 à 23:00

Il serait vraiment étrange que nous soyons seuls dans cet Univers


La recherche d'une forme de vie intelligente dans l'Univers n'est pas une mince affaire. Elle passe par l'écoute de signaux radio et la recherche d'exoTerres, des planètes telluriques similaires à la Terre orbitant dans la zone d'habitabilité d'autres étoiles de la Galaxie. Bien que plus de 170 planètes extrasolaires ont été découvertes depuis 1995 La découverte de planète tellurique se fait attendre. Il faudra vraisemblablement attendre l'envoi dans le ciel de télescopes spatiaux dédiés dans la prochaine décennie.

L'Univers est tellement vaste qu'il est vraisemblable qu'il existe d'autres endroits où la vie a pu apparaître, se développer, perdurer et donner naissance à une civilisation suffisamment avancée et capable de communiquer à travers l'Univers. Reste que nous sommes bien incapables de les découvrir à moins d'une chance inouïe.


17129 systèmes stellaires potentiellement habitables

Une astronome de l'Institution Carnegie à Washington s'est intéressée aux étoiles les plus à même d'abriter une zone d'habitabilité où la vie, du moins comme nous la concevons, a pu apparaître et perdure depuis. Il faut savoir que depuis 2003, des astronomes ont édité un catalogue qui rassemble quelque 17129 systèmes stellaires potentiellement habitables.

Il est inutile de rechercher une vie intelligente autour de toutes les étoiles. Certaines ne sont pas prédisposées à favoriser sa perduration. Ainsi, les étoiles variables émettant régulièrement des flashes lumineux ou autres effets pyrotechniques sont trop jeunes pour répondre à ce critère, tandis que les étoiles 1,5 fois plus massives que le Soleil ne vivent pas suffisamment longtemps pour favoriser une zone habitable pérenne.


5 étoiles cibles pour SETI

La scientifique a édité une très courte liste pour les astronomes du
SETI, projet qui vise à intercepter des signaux radio émis par des extraterrestres. 5 étoiles apparaissent comme des cibles prioritaires. Il s'agit d'étoiles similaires au Soleil, c'est-à-dire de type G, la famille d'étoiles la plus courante dans la Galaxie. Ces étoiles sont jaunes et leur température de surface est de l'ordre de 5000 à 6000 degrés. La signature du Calcium est dominante et on y observe la signature de nombreux métaux d'où un taux de métallicité élevé.

Pour déterminer cette short liste, l'astronome américaine s'est basé sur plusieurs critères liés à l'âge à son type et son taux de métallicité. L'étoile doit avoir au moins 3 milliards d'années d'existence. Cette période apparaît suffisamment longue pour que l'astre soit stable et que la vie a pu apparaître et se développer sur des planètes de son système planétaire si tant est bien l'étoile en possède !

Autre critère pris en compte par la scientifique, la métallicité de l'étoile. Les étoiles et les planètes se forment à l'intérieur de la même nébuleuse, c'est-à-dire un nuage de gaz et de poussière. Si l'étoile ne possède pas assez de fer dans son atmosphère, il est probable que la nébuleuse son système planétaire ne sera guère enrichi en métaux lourds et pas assez pour que les planètes se forment. Selon l'astronome le étoiles les intéressantes devraient tendre vers au moins 50 pourcent de teneur en fer, par rapport au Soleil. Les étoiles avec un fort taux en métaux tendent à évoluer vers une orbite stable orientée dans le plan de la galaxie.


Des cibles pour le Allen Telescope Array

La recherche de vie avancée dans l'Univers sera un des principaux objectifs du
Allen Telescope Array. Il s'agit d'un radio télescope composé de 350 antennes de 6,1 m, répartis sur une surface d'environ 1 km de diamètre et fonctionnera en réseau. Aujourd'hui, 32 antennes ont d'ores et déjà été construites et mises en service et 42 le seront d'ici la fin 2006. La livraison des autres antennes doit se faire progressivement avant la fin de la décennie.

La scientifique a déterminé une première cible pour ATA. Il s'agit de Beta CVn, une étoile de type solaire située à près de 26 années-lumière dans la constellation des Chiens de chasse (une AL = 5,9 trillons de km). D'après les observations les plus récentes, cette étoile est entourée d'aucune planète.

Les autres étoiles sont HD 10307, une étoile similaire au Soleil et située à près de 42 années-lumière. Cette étoile possède des caractéristiques très similaires au Soleil. Sa masse, sa température et son taux de métallicité sont pour ainsi dire identiques. Notez que HD 10307 est un système double (une étoile bien moins massive). HD 211415 se situe légèrement plus loin que HD 10307. Bien que de type solaire elle est légèrement plus froide et son taux de métallicité est moitié moins important que celui du Soleil. Quant à 18 Sco, il s'agit d'une étoile très populaire dans la communauté des astronomes. Située dans la constellation du Scorpion cet astre est pour ainsi dire une étoile jumelle du Soleil. Enfin, dernière étoile sélectionnée, la célèbre 51 Pegasus. Célèbre parce que c'est autour de cette étoile qu'a été découverte la première exoplanète en 1995 par une équipe suisse. Bien que la planète découverte soit de type Jupiter chaud, l'astronome n'exclut pas l'existence de la présence d'autres planètes, dont des exoTerres.


Des cibles pour la mission TPF

La mission
Terrestrial Planet Finder de la NASA est un projet ambitieux qui consiste à placer sur orbite deux engins spatiaux distincts. Un coronographe de recherche planétaire (TPF-C) et un Interféromètre de recherche planétaire (TPF-I). Reste que son lancement n'est pas prévu avant au moins 2022.

TPF sera capable de 'voir' les couleurs d'exoplanètes de façon à déterminer si la planète est potentiellement habitable. Si ces planètes découvertes évoluent dans la zone d'habitabilité de leur étoile, TPF essayera d'identifier les signatures chimiques de la vie ou de toute autre activité biologique.

Les étoiles cibles choisies pour cette mission ont une luminosité intrinsèque suffisante pour favoriser l'existence d'une zone d'habitabilité pérenne mais pas trop lumineuse pour empêcher de prendre des clichés de planètes tournant autour. Les étoiles les plus indiquées sont des étoiles de type K. ces astres sont plus froids que le Soleil. De couleur orange, elles ont une température effective de 3500 à 5000 K.

L'étoile la plus intéressante est Epsilon Indi A. Il s'agit d'une étoile dont la luminosité est d'un dixième de celle du Soleil. Proche de la Terre, elle se situe à 11,8 années-lumière dans la constellation des Indiens. Cette étoile fait parti des 100 cibles prioritaires de la mission TPF. Les autres candidats sont Eridani epsilon. Cette étoile est légèrement plus petite et froide que le Soleil. Elle se situe à 10,5 années lumière dans la constellation du fleuve. Autre étoile de cette même constellation, Omicron2 Eridani. Il s'agit d'un astre de couleur jaune orangée aussi âgé que le Soleil et situé à 16,5 années lumière. Quant à Alpha B. Part Centauri, cette étoile à, ceci d'intéressant qu'il s'agit d'une des étoiles les plus proches du Soleil, à moins de 4,35 années-lumière. Longtemps considéré comme une des régions de la Voie Lactée les plus propices à offrir des conditions de type terrestre. Reste que cette étoile fait partie d'un système triple.

Seule étoile de type G, c'est-à-dire de la même famille que le Soleil, Tau Ceti. Cette étoile se différencie toutefois du Soleil par son taux de métallicité très faible par rapport au Soleil mais, sur la longueur, elle apparaît capable de soutenir l'apparition et la perduration d'une forme de vie complexe sur une des planètes de son système planétaire si tant est bien sûr qu'elle en possède un.


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Lundi 10 avril 2006 à 13:21

Ca doit être le cinquantième article sur les astéroïdes que je fais, je suis complètement larguée lool!


Les dates changent sans arrêt... je n'en puis plus!!



A plusieurs reprises dans l'histoire de la Terre, la vie a failli disparaître. A chaque fois, on soupçonne une collision avec un astéroïde. Nous savons aujourd'hui évaluer le risque. Saurons-nous réagir en conséquence?

Le risque d'un impact majeur a commencé à envahir les conscience au début des années 80, quand la communauté scientifique eut les premières preuves qu'un tel cataclysme s'était déjà produit. La prise de conscience a monté d'un cran en 1994 quand les astronomes et le grand public ont contemplé en direct
la chute de la comète Shoemaker-Levy sur la planète Jupiter. La violence de l'impact éjecta de la surface de la planète des grosses boules de feu grosses comme la Terre.

Si l'on détectait un astéroïde fonçant sur la Terre, quelle parade choisir?
la seule solution envisageable actuellemnt serait de faire exploser une ogive nucléaire à sa
proximité afin que l'énergie dégagée dévie sa trajectoire(cette solution n'est pas écologiqueet même un peut risquée). Les scientifiques doivent donc imaginer d'autres parades, plus éfficaces et surtout moins dangereuses.

MENACES PROCHAINES (oui enfin ce sont des "menaces" quoi)

Astéroïdes de plus de 300 m qui doivent s'approcher à moins de quatre fois la distance Terre-Lune dans les cent ans à venir.


Dates                                   Nom        distance   diamètre

7 août 2027               1999AN10    1 fois        1000

26 oct 2028                 1997XF11       2,5         2000

14 fév 2060            (4660)Nereus    3,2          900

23 sep 2060                 1999RQ36      2,2          300

21 oct 2069               (2340)Hathor  2,6          600

21 oct 2086               (2340)Hathor  2,4          600

9 avr 2095                    1998SC15        3,2          500


Bon, ben de toutes façons, si on doit s'en rammasser un dans la tronche, on le verra bien arriver mdr


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Vendredi 7 avril 2006 à 22:15

Un établissement qui doit enseigner comment réagir si les citoyens rencontrent des soucoupes volantes vient d'ouvrir ses portes en Russie.



L'ouverture de l'Université Paranormal et des Ovnis fait suite à la découverte de cercles anormaux dans les champs de la région.

«Nous enseignons aux gens comment repérer une soucoupe en vol, où vous devriez aller voir un et comment réagir si vous rencontrez un extraterrestre», a déclaré la présidente de la Commission des ovnis, Tatiana Markova.



Elle a dit : "nous avons étudié plusieurs des itinéraires de soucoupe en vol les plus populaires et avons filmé les phénomènes que nous avons vus. Elle estime que son organisation est en mesure d'enseigner comment faire la rencontre des extraterrestres.

Après une formation théorique, les étudiants seront lâchés dans la nature pour tester leurs habiletés.



Selon Markova, il n'est pas question d'amener des hordes d'amateurs dans les champs pour satisfaire leur curiosité. Le but est d'étendre le champ d'étude de la «science des ovnis.


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Vendredi 31 mars 2006 à 23:13

Un mystère?: Un OVNI à Boucherville?
le mercredi 29 mars 2006 - 22 h 23


Ce n'est pas un épisode de X-FileS... mais c'est très mystérieux. À Boucherville sur la rive-sud de Montréal, ils sont nombreux à avoir vu 3 points blancs en formation triangulaire filer à toute vitesse dans le ciel, samedi soir.

Un des témoins les a filmé avec son cellulaire...


Le ciel était passablement occupé samedi soir dernier peu avant 21h30. Le problème, c'est que personne ne sait vraiment ce qui a survolé Boucherville.


Jason, un témoin, dit avoir vu trois points blancs dans le ciel. Sur les images fournies à TQS par le jeune homme, on peut clairement l'apercevoir.


Pour la mère du jeune vidéaste amateur, le doute s'est graduellement transformé en questionnement.


Un groupe d'une vingtaine de personnes a été témoin de la mystérieuse apparition. Plusieurs d'entre eux travaillent dans un restaurant de Boucherville. Des clients ont aussi vu la scène. Comme Olivier Louba, qui a une licence de pilote apprenti.


Journaliste spécialisé en phénomènes étranges, Christian-Robert Page a regardé la séquence filmée par le jeune homme. Il se dit intrigué par les images.





Que nénie!: Des ovnis dans le ciel de Boucherville ? Le mystère percé !
le jeudi 30 mars 2006 - 22 h 08



Détrompez-vous ! Les trois points brillants aperçus dans le ciel de Boucherville samedi soir n'étaient pas... des ovnis !

Plusieurs croyaient avoir aperçu trois ovnis dans le ciel de Boucherville samedi soir. Ils étaient dans l'erreur. À la suite de la diffusion de notre reportage, une auditrice a reconnu les objets volants non identifiés... Il s'agit en fait de lanternes asiatiques, qui se sont envolées dans le ciel à l'occasion d'un mariage !


Les musiciens qui animaient le mariage


Faites en papier de riz, ces lanternes obéissent au principe de la mongolfière. Ce sont des brûleurs, installés à l'intérieur, qui leur permettent de voler dans le ciel. loooool!


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Samedi 25 mars 2006 à 21:31

La vie, une maladie contagieuse

(Agence Science-Presse) - Certains scientifiques proposent d'inverser la théorie selon laquelle la vie sur Terre a été " importée " par des météorites d'origine extra-terrestre : c'est plutôt la Terre qui pourrait avoir répandu la vie de cette façon.


En somme, comme le disait Jeff Moore, de la NASA, à la revue Nature, les deux théories voient la propagation de la vie dans le système solaire comme celle des microbes dans une salle de classe bondée!



Lorsqu'un astéroïde heurte la Terre, l'impact envoie dans l'espace de nombreux fragments rocheux porteurs de bactéries. Mais entre ce " décollage " et l'atterrissage de la vie terrestre sur une autre planète, il y a pas mal d'obstacles.


L'équipe de Brett Gladman, de l'Université de Colombie-Britannique, a simulé sur ordinateur l'impact massif d'un astéroïde sur la Terre, comme cela a eu lieu il y a 65 millions d'années. Quelque 600 millions de fragments sont éjectés, mais la plupart n'atteignent pas les régions extérieures du système solaire, à cause de la force de gravité du soleil. Ensuite, encore faut-il que ces gros cailloux atterrissent sur une planète accueillante. Outre Mars, les destinations les plus prometteuses sont Titan et Europe, lunes de Saturne et Jupiter. Dans cette simulation informatique, Titan a un score de 30 roches reçues et Europe peut s'enorgueillir d'une centaine de fragments.


Mais les bactéries apprécient-elles les conditions de voyage ? Pour peu que la vitesse reste " raisonnable " (5 km par seconde !), beaucoup y survivraient.


Le problème reste l'atterrissage, parfois un peu brutal. Sur Europe, la force d'attraction de Jupiter accélère la vitesse des roches jusqu'à 25 km/seconde en moyenne, ce qui menace la survie des bactéries. Mais sur Titan, les choses se font plus en douceur : la mince atmosphère ralentit la chute et la glace à la surface pourrait même fondre temporairement sous la chaleur de l'impact pour former une piscine, premier nid douillet des bactéries dans leur nouvelle patrie.


Reste à savoir si les nouvelles arrivantes s'y plaisent et peuvent s'y développer. À cette question, Gladman a rétorqué lors d'un récent congrès scientifique, que ce n'était plus à lui, mais aux autres scientifiques de trouver la réponse : " je suis juste le livreur de pizza ".


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