La combustion spontanée figure certainement parmi les phénomènes inexpliqués les plus étranges : pas de flamme et pourtant, plus de corps ! Les alchimistes du moyen-âge avaient un nom pour cet étrange manifestation de l'au-delà : "le feu sacré". Nos scientifiques actuels ont-ils une réponse plus satisfaisante ?
Ce "feu sacré" ne fait pas de flammes mais il n'en n'est pas moins dangereux. Les anciens en appelaient à l'alchimie pour expliquer le phénomène mais, en physique moderne, on pourrait l'interpréter comme intermédiaire entre l'énergie chimique et l'énergie radioactive.
Des détails énigmatiques
Les cas de combustion spontanée ne manquent pas. Cependant, si l'on recoupe les différentes tragédies, on s'aperçoit qu'elles ont des points communs :
On a longtemps privilégié la thèse du suicide ou bien celle de l'alcoolique qui s'enflamme dans les vapeurs qu'il exhale. Mais la position dans laquelle on retrouve la plupart des cadavres oppose un démenti à ces thèses : souvent elles sont assises ne paraissent pas avoir eu conscience de brûler !
Une tentative d'explication...
Pourquoi les vêtements restent-ils intacts sur les morceaux de jambes ou de bras miraculeusement épargnés alors qu'on a démontré qu'une chaleur de 2500ºC était nécessaire pour réduire un corps humain à l'état de cendres ? Et pourquoi le mobilier autour des victimes n'est-il pas touché ?
Les scientifiques sont parvenus à une ébauche d'explication : des témoins auraient aperçus au moment des faits, des "boules de feu" tournoyer autour des victimes. Parallèlement, les statistiques montrent que les cas de combustion spontanée augmentent quand la courbe géomagnétique de la terre est à son maximum. Le phénomène serait donc le résultat d'une intéraction complexe entre des positions astronomiques et l'état physique particulier d'une personne. Les boules de feu dégageraient une énergie immense produisant des ondes radioactives comparables à celle d'un four micro-ondes géant. Certains individus pourraient "appeler" à eux ces ondes radios comme d'autres la foudre. Ainsi seraient expliqués la conservation des textiles alors que le corps fond littéralement. Une possibilité, mais pas une certitude…