Le Saint Suaire
La plus grande énigme de l’église
C’est la relique la plus ancienne et la plus prestigieuse de toute l’histoire de l’église. Cette pièce de tissu longue de quatre mètres et faite en lin aurait enveloppé le corps du Christ à sa mort. Elle aurait miraculeusement gardé la trace d’une silhouette d’homme. Le Christ bien sûr.
Depuis des millénaires, l’église et ses fidèles croient dur comme fer à ce miracle de Dieu. Et pourtant, il a été dénoncé des dizaines de fois. Le premier à crier à l’imposture ne fut autre que Calvin. Pas forcément objectif, il a toujours clamé que l’église mentait tout le temps et notamment pour le Suaire. Mais, plus les incrédules étaient véhéments, plus les catholiques défendaient leur thèse.
Quand la science s’en mêle
Dans la deuxième moitié du 20eme siècle, des dizaines d’ouvrages sont publiés pour promouvoir le suaire. Dans les médias français (même Le Monde), on peine à douter. Des hommes de science retrouvent même des traces de pollen provenant de Palestine ! Un autre savant de l’université de Chicago décèle l’empreinte d’une pièce de monnaie frappée à l’an 30.
Quant aux détracteurs, comme Chevalier ou Mely, leurs travaux n’ont jamais été publiés.
Ce n’est que le 21 avril 1988 qu’un morceau du suaire est découpé et analysé. Le Carbonne 14 date le tissu entre 1260 et 1390, bien après donc la mort du Christ. Mais, des questions restent en suspens. Comment a été créée cette image, impossible à reproduire aujourd’hui ? Par quels moyens techniques et surtout quand ?