Pour faire clair et comme cela exprime parfaitement le message que je souhaite faire passer, je vais me contenter des vous donner les paroles d'une chanson d'Ysa Ferrer intitulée To Bi Or Not To Bi:


Si je choisis, je perds
La moitié de mes repères
Le sens de l'équilibre
L'impression d'être libre

C'est une partie de moi-même
Attirée par les extrêmes 
Par ce monde invisible
Où tout semble possible

Laisse-moi vivre ma vie
Aimer qui j'ai envie
Je suis comme je suis
Libre de corps et d'esprit
To bi or not to bi
Pas besoin d'alibi
J'aime Ken et Barbie
Je me sens aussi
Bien avec elle qu'avec lui
To bi or not to bi

Un peu d'il, un peu d'elle
En il, je me sens belle
Si l'amour est intense
Le sexe n'a plus d'importance

La meilleure façon de marcher
Ma tenue de soirée
Mon plus beau théorème
Pour te dire que je t'aime 

A vu un putain de tremblement de terre en Algérie, apparemment dans la région de Boumerdès (merci à Nawel pour m'avoir aidé à retrouver le nom^^).
Courant Mars ou début Avril... A suivre...

Cette nuit j'ai rêvé de ce jeune enfant: Antoine.
Je l'ai vu vivant dans un village environnant de Billom.
Avec des gens que visiblement il connait.
Dont un homme aux cheveux châtains clairs ayant probablement subit une intervention du "bec de lièvre".
Bref.

J'espère qu'il est toujours vivant.

J'en ai marre des rêves "strange"! Sachez-le!!

Bref...

Le jour s’approche, un jour décisif, celui de l’injection du sérum de vérité.

Il va laisser mon corps meurtri parler une fois encore, se laisser aller par la vague des maux assassins qui gâche ce quotidien. Je sens cette magnifique fleur près de mon cœur, souffle de vie et de joie des sens. Sourire aux lèvres, larmes aux yeux, éclats de sonorités apaisantes et dépressions nauséabondes. Dans quelques heures les blessures parleront, mais que raconteront-elles ? Conte ou tragédie ? Féérie ou terreur. Des années de tribulations, des années d’ascension, des années de dégoûts. Vivre ou mourir ? Peu importe, il n’y a pas de hasard de le Monde de l’Homme. Mes joies, mes peines, je les conserve, dans un coin, un coin dans mon âme si profond qu’il n’a pas de terminaison ; seuls mes nerfs à vifs en ont et je le ressens.

Serre le garrot, plus fort, laisse apparaître mes circuits que l’on puisse enfin faire cette perfusion tant attendue, arc-en-ciel d’irradiation. Sans oublier d’avaler ce liquide laiteux compagnie d’une touche de valium sous le palet.

L’alchimie demande du temps, sur des airs de violons, pousse les vents à l’abri de l’endormissement… Allongée dans un tunnel qui me glace le sang, je m’abandonne à fermer mes yeux, étanche à la peur je prépare ma sœur d’inconscience à connaître la vérité.

Tant de labeurs, tant de solitude, construire seule le fil de la vie qui petit à petit s’amincis. Et ce coquillage qui me murmure avec douceur le chant de la mer, cherche t-il à me noyer ou à m’élever.

Encore une fois je me perds, je suis submergée par toutes ces pensées, ces rêves éveillés ;

Faut-il se sauver avant de sauver ? Pourtant j’ai toujours cette envie de tuer…
 

SlipKoRnT