slipkornt

Where Is The Truth?

Lundi 27 février 2006 à 23:29


ENTERRES VIVANTS


Nombre personnes au court des siecles, suite à un diagnostic médical se sont retrouvés enterrés vivants.

Prenons l'anecdote d'un pilleur de tombes qui a cru avoir une crise cardiaque quand il a aouvert le cercueil et qu'il a vu la personne à l'intérieur bouger...



John Duns Scot, philosophe et théologien anglais, mort au début du XIVè siècle. Atteint de crises d'apoplexie qui se traduisaient par des pertes de connaissances, il avait portant la chance d'avoir près de lui un serviteur qui signalait aux médecins le réel mal de son maitre lorsque celui ci avait une crise. Cependant, lors d'un voyage à l'étranger que John fit seul, ce qui devait arriver arriva : une crise. Son serviteur absent, les médecins ne surent que le philosophe n'était pas passé de vie à trépas mais avait eu une simple perte de connaissance. Le pauvre homme fut donc enterré. Lorsque son serviteur eu la nouvelle, il s'empressa de donner l'alerte. Le cercueil fut ouvert et libéra un cadavre aux mains tordues comme des sarments de vignes et dont les ongles cassés avaient labourés les parois du cercueil….

Longtemps la tombe du philosophe porta l'inscription « Entérré une fois, mort deux fois » en souvenir de cette fin tragique.


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Dimanche 26 février 2006 à 22:07

Les légendes du Mont Shasta (USA)


Le Mont Shasta véhicule d'étranges légendes... commençons par le commencement :

D'après une légende des Indiens Modoc (extraite du récit d'Ella Clark en 1953 puisé à leur tradition orale)
En ce temps-là... le temps où il n'y avait pas encore d'hommes sur la terre... le Chef des Esprits-du-Ciel habitait dans le Monde-d'en-Haut. Mais il finit par se dire qu'après tout, il faisait bien froid chez lui. Il creusa donc un trou dans le ciel avec une pierre et poussa dedans la neige et la glace. Toutes deux dégringolèrent sur la terre où en s'amoncelant, elles formèrent une haute montagne. Aujourd'hui on appelle cette montagne le mont Shasta.

Le Chef des Esprits-du-Ciel, équipé de son grand bâton, passa de nuage en nuage pour arriver sur le sommet de cette montagne. Après quoi il en descendit le versant. Chemin faisant, l'idée lui vint de faire des petits trous dans la terre avec son doigt. A chaque trou, poussa un arbre. Et la neige qui fondait sous ses pas, forma des rivières.

Tout à fait satisfait des résultats qu'il obtenait, l'Esprit-du-Ciel commença de casser son long bâton en petits bouts. Certains d'entre eux se transformèrent en poissons, d'autres en castors, puis en d'autres petits animaux, puis il fit tous les animaux de la terre. Puis il créa les oiseaux.

C'est ainsi que furent créés les ours. Mais ces premiers ours-là marchaient sur leurs pattes arrières et parlaient comme des hommes. Avec leur pelage velu et leurs grandes griffes, ils avaient l'air si redoutables qu'après coup, le chef des Esprits-du-Ciel les cantonna très loin de lui, au pied de la montagne.



Une fois ce travail immense achevé, le Chef des Esprits-du-Ciel fit descendre sa famille qu'il installa avec lui sur la terre. Ils prirent pour demeure la grande montagne de neige et de glace dans laquelle il fit un bon feu au centre et un trou au sommet pour laisser passer la fumée.

Tout alla bien jusqu'au printemps… Jusqu'à ce qu'une violente tempête secoue la montagne. Le feu fut refoulé dans la cheminée, la terre trembla. Le Chef des Esprits-du-Ciel demanda à sa plus jeune fille de monter au sommet pour demander à l'Esprit-du-Vent de se calmer un peu. Mais il la mit en garde de ne pas mettre la tête en dehors de la cheminée sinon le vent se prendrait dans ses cheveux et l'emporterait. La petite fille promit…

…Mais elle savait que de là-haut, on pouvait voir l'océan, cette immense étendue d'eau qu'elle ne connaissait pas. Comment résister à pareille occasion de le voir enfin ? Elle passa la tête dehors. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, l'Esprit-du-Vent l'arracha de la montagne et l'emporta ! Elle atterrit à la lisière de la forêt, au milieu des sapins enneigés, dans le territoire des ours grizzlis.

L'un d'eux qui chassait pour donner à manger à sa famille, la trouva et l'emmena chez lui pour lui donner des soins. C'est qu'ils n'étaient pas si redoutables qu'ils pouvaient le paraître, ces grizzlis de l'époque. Et s'étant pris d'affection pour la petite fille, ils décidèrent très arbitrairement de la garder et de l'élever au milieu des oursons. Ainsi grandit-elle. Devenue une femme, elle épousa l'aîné des enfants grizzlis et tous deux firent des enfants dont l'apparence n'était déjà plus tout à fait la même que celle des parents grizzlis. Toute la petite famille habita dans une nouvelle maison. Ce lieu s'appelle aujourd'hui le petit mont Shasta.

Le temps passa, sans histoire notable. Quand la grand-mère Grizzli (celle qui avait élevé la petite fille) sentit venir sa fin, elle ressentit le besoin de dire la vérité au Chef des Esprits-du-Ciel. Elle lui envoya donc en émissaire l'aîné de ses petits-fils. Celui-ci monta au sommet du mont Shasta.

Tout heureux d'apprendre que sa fille était retrouvée, le Chef des Esprits-du-Ciel descendit à la maison des grizzlis. Mais quelle ne fut pas sa surprise en voyant une femme au lieu de l'enfant qu'il avait quitté ! Pire ! Une femme qui vivait au milieu de créatures à fourrure qu'elle disait être ses enfants – donc ses petits-enfants à lui ! Et le comble, des créatures d'une race qu'il n'avait pas créée !

Sa colère fut énorme ! Il maudit tous les grizzlis. "Mettez-vous à quatre pattes ! Vous m'avez fait si grand tort que dorénavant c'est ainsi que vous marcherez. En outre, je vous retire l'usage de la parole !" Et il repartit sur sa montagne avec sa fille. Jamais plus il ne retourna chez les grizzlis.

Selon certaines rumeurs, il aurait éteint le feu qu'il entretenait dans sa montagne et serait retourné vivre dans le ciel avec sa f
ille. Quant à ses petits-enfants d'une nouvelle race, ils se dispersèrent dans le monde et devinrent les premiers Indiens, les ancêtres de tous les Indiens. C'est pourquoi les Indiens qui vivent près du mont Shasta ne tuent jamais de grizzli.

Le Mont Shasta est une montagne enveloppée de mystère et d'inexpliqué.
Pour beaucoup, le secteur autour du Mont Shasta est un des plus mystique au monde et les gens viennent de trés loin pour vivre dans l'ombre de la montagne.

Avec des histoires de villes souterraines, de soucoupes volantes, de lumières non expliquées et de rencontres avec des êtres peu communs, il serait difficile d'envisager un endroit plus mystique.



Faisant partie de "Cascade Range", le Mont Shasta s'éléve à plus de 4700m et une particularité : On y a recensé plus de 400 grottes formées par la lave, un type de cavités insolite, mais qui est loin d'être rare. À la différence d'autres crêtes qui se mélangent dans les montagnes environnantes, Shasta se tient seul, se levant au-dessus de ce qui semble être, en comparaison, un paysage presque plat. C'est en partie cette solitude que représente le Mont Shasta qui lui donne son aura mystérieuse.

Le secteur autour du Mont Shasta a servi d'habitats à plusieurs tribus indiennes pendant des milliers d'années. Cependant, ce n'est qu'au début du 19ème siècle que les premiers Européens ont posés les yeux dessus. Les Espagnols ont appelé la montagne “Jesus-Maria” ; quand ils ont passé par là en 1817. Les Russes lui ont donné le nom de “Tchastal, ” ; signifiant "montagne blanche ou pure".

De toutes les légendes entourant la montagne, le plus célèbre est celui des Lemuriens dont on dit qu'ils demeurent à l'intérieur. Des réfugiés du continent Lemuria ou de Mu ; les Lemuriens sont décrits comme étant grands et beaux. Habillé de longues robes et chaussés de sandalles blanches, ils descendraient à la petite ville du Mont Shasta et auraient fait commerce de pépites d'or pour leurs approvisionnements. Naturellement, ils ne semblent plus venir à la ville et l'ont dits que les Lemuriens sont partis du Mont Shasta, choisissant de se replacer à un endroit moins touristique comme l'Himalaya.

Comme la célébre Atlantide, on a dit que la Lemurie était l'emplacement d'une vaste et merveilleuse société qui s'est élevée à une grande proéminance sociale et technologique dans des périodes antiques. Tandis qu'on dit que l'Atlantide se situait dans l'Océan Atlantique, la Lemurie aurait été dans le Pacifique.

James Churchward dans ses nombreuses récits, écrivait que le continent était si grand qu'il allait d'Australie à la Californie couvrant la majorité de l'océan pacifique d'une grande masse de terre. La science moderne a éliminé tout, sauf la possibilité qu'un si grand continent ai pu exister dans les dernières 10.000 années, mais il est tout à fait possible que des terres beaucoup plus petites pourraient avoir existé dans le Pacifique et que les légendes de Lemurie ne peuvent être basées entièrement sur le rêve ou la spéculation fantaisiste.

La preuve d'une ville de Lemuriens a semblé venir de l'astronome Dr. Edgar Lucian Larkin, ancien directeur du Mount Lowe observatory, qui a écrit au sujet du Mont Shasta dans le "San Francisco Examiner". Un jour, alors qu'il essayé un nouveau télescope, il diriga son objectif vers la base de la montagne. Au lieu de voir les cimes d'arbres qu'il prévoyait, il a remarqué un dôme doré qui semblé être de construction asiatique. Pendant qu'il continuait à surveiller, il vit par la suite deux dômes de plus et puis un bâtiment différent, apparemment fait de marbre. Pendant que le soleil descendait et la nuit tombait, le Dr. Larkin a été choqué de voir le secteur illuminé par une lumière blanche trés lumineuse quoiqu'il n'y ait eu aucune lune évidente cette nuit.

Malheureusement, ces observations n'ont jamais ont été vérifiés et beaucoup croient maintenant que l'histoire toute entière était un canular. Et un manque de preuves concrètes ont arrêtés les randonneurs et les explorateurs intéressés à prospecter dans la montagne.

En 1904, un prospecteur du nom de J.C. Brown a été employé par Lord Cowdray, de la "Mining Company", pour chercher de l'or en sierra Nevada. Dans son deuxième voyage de prospection, Brown a atteri dans un tunnel creusé dans la roche du mont Shasta. Il a suivi le tunnel et est arrivé dans une grande caverne couverte de feuilles de cuivre. Les boucliers en or ornés les murs et il a vu des objets manufacturés et des statues. Des chambres contiguës été remplies de schémas étranges et de hiéroglyphes indéchiffrable. Une autre chambre contenait les os de ce qui a semblé être des géants.

Comme c'est souvent le cas dans ce genre de découvertes, Brown n'a rapporté à personne ce qu'il avait découvert, craignant que ses employeurs lui réclame sa découverte. Au lieu de cela, il a attendu patiemment 30 ans, jusqu'à sa retraite. À ce moment, il a pu raconté son histoire et monté un groupe pour le suivre dans sa recherche l'emplacement du tunnel.

En juin 1934, 80 personnes ont patiemment attendus le jour suivant où Brown devait indiqué l'endroit du tunnel. Mais dans la nuit, il a mystérieusement disparu et n'a jamais été retrouvé. La police de Stockton a étudié l'affaire et est venue à la conclusion que Brown a probablement été enlevée. Sans Brown pour servir de guide, le tunnel et tous ses trésors n'ont jamais été redécouverts.

Les Lemuriens ne sont pas les seuls êtres mystérieux à habiter les pentes du Mont Shasta. Au printemps 1953, l'expédition du pionnier de Siskiyou, Marcelle Masson, a relié une légende des Indiens de Wintun au sujet d'une course de géants féroces habitant les cavernes autour de la montagne. A l'inverse les légendes du “Little People” ; cela auraient été vus autour des formations géologiques étranges connues sous le nom de cercles en pierre de Siskiyou.

Ces derniers temps, le Mont Shasta a été le théatre de nombreuses observations de lumières inexpliquées et d'ovni. Dans “Now I can See!" ; – ; Miracle au Mont Shasta, ” ; Hanna Spitzer relie sa propre rencontre avec une lumière blanche trés lumineuse qui a rapidement glissé sur la route, l'illuminant, “brillant comme la lumière du jour.” ; Le matin suivant, Spitzer s'est réveillée pour constater qu'elle n'avait plus besoin de lunettes, qu'elle portées depuis l'enfance. Sa vue avait été guérie.

Plusieurs des histoires concernant le Mont Shasta semblent trop fantastiques. Pourtant, le volume de rapports semble amener à la conclusion indéniable qu'il y a quelque chose de peu commun dans ce secteur.


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Vendredi 24 février 2006 à 14:15



Histoire d'une habitation "troublée" en Auvergne, non non, pas la mienne! J'habite dans un appartement! lol. Vous allez voir que c'est digne d'un Stephen King!


Bon désolée, par contre c'est assez long...


M. Georges de Dubor, l'érudit auteur des Mystères de l'Hypnose (1920), a publié la description suivante d'une maison hantée qu'il tient de personnes absolument honorables, intelligente, et dont la sincérité ne peut être suspectée. Le chef de la famille, M. Boussoulade, occupe au ministère des Finances une importante situation. C'est un homme posé, sérieux, estimé de tous. Voici les faits, d'après une déclaration écrite de Mme Boussoulade, certifiée exacte par les autres membres de la famille, témoins des phénomènes:


Le 1er juillet 1914, je quittais Paris pour le village de Vodable, en Auvergne, avec une de mes cousines, ses enfants et mes deux jeunes filles âgées de neuf et douze ans. Nous avions loué une propriété dans un site ravissant; nous dominions une riche vallée. La maison, bâtie sur les reste d'un château féodal, avait au rez-de chaussée des murs épais et de solides voûtes. Habitée de longue date par la même famille, elle était remplie de vieux meubles et de portraits. En voici la disposition : au rez-de chaussée, salon-bibliothèque, salle à manger; au premier étage, antichambre meublé et orné de portraits, trois chambres, les miennes, puis deux autres occupées par les domestiques.


- Le mois de juillet s'écoula dans le calme; août nous apporta les angoisses de la guerre, et le 1er septembre, ma soeur arriva, fuyant Paris menacé, accompagnée de son fils âgé de dix-neuf ans, garçon grand et robuste.


- Ils étaient à peine remis des fatigues de leur long et pénible voyage, que commencèrent à se produire les phénomènes qui font l'objet de cette lettre. Le 7 septembre, vers 8 heure et demi du soir, réunis dans la chambre rouge du premier étage, celle de ma soeur, nous entendons sonner la cloche, située dans l'antichambre. Personne n'avait tiré le cordon de cette sonnette, qui se trouvait sous nos yeux.


- Le 8 septembre, nouvelle sonnerie, à plusieurs reprises, à la même heure que la veille. Ensuite, dans l'antichambre, un portrait tombe sur la tête de mon neveu. Nous remettons à leur place clou et tableau.


- Le lendemain matin 9, un sabre provenant d'une panoplie fixée au mur de la bibliothèque, au rez-de chaussée, est trouvé sur le sol, sans sa gaine, les clous le retenant au mur étaient intacts. Le soir de ce jour, la sonnette du premier étage recommence son tintement; le tableau tombe à la même heure que la veille.


- Le 10, rien. Le 11, sonneries fréquentes, le soir, entre 9 heures et 9h30. Impatientés, nous mettons du papier dans la sonnette; ce papier tombe et le tintement recommence. Je prie alors mon neveu d'arracher ce battant insupportable; la chose est faite, non sans peine. Un instant après, un des portraits du vestibule s'agite violemment, allant de droite à gauche, dans un mouvement de balancier.


- Le 12, les tableaux de la salle à manger sont trouvés penchés. À 7 heures du soir, un cache-pot de cuivre, placé sur une fenêtre de l'escalier, à mi-étage, descend avec fracas, sur son fond, les marches de pierre et ne s'arrête qu'au rez-de-chaussée. Remis à sa place, il redescend à nouveau.


- Le 13, en voulant pénétrer dans ma chambre, au second étage, vers 7 heures du soir, je constate avec terreur que ma porte est fermé à double tour, la clef étant resté en dedans; il en est de même pour la porte du couloir, qui commande la seconde chambre; impossible donc de rentrer chez moi. On arrive à crocheter la serrure et à pénétrer dans les pièces.


- Le même soir, réunis tous dans la bibliothèque avec deux visiteurs, nous voyons un portrait se détacher du mur et tomber au milieu de la pièce; le clou est au mur, le cordon intact. Nous montons visiter nos chambres; derrière nous, une malle tombe du haut d'une armoire, une porte est fermé à clef; la clef cachée par ma soeur dans un tiroir connu d'elle seule, a disparu.


- Le 14, un grand feu s'allume dans la cheminée du salon; un tableau de l'antichambre est projeté au-dessus de la tête de la femme de chambre, son clou est au mur, son cordon intact. En nous mettant à table le soir, nous voyons s'abaisser le cordon de la sonnette de la salle à manger et celle-ci se met à sonner. Dans la bibliothèque, sous nos yeux, un tableau tombe, violemment arraché du mur avec les clous qui le retenaient.


- Le matin du 15, ma cousine est enfermée dans sa chambre comme dans une prison; les clefs des portes ont disparu et nous les cherchons vainement. Le serrurier arrive et aussitôt les clefs tant cherchées sont retrouvées très en évidence. Depuis ce jour, nos clefs resteront toujours sur nous et nos chambres demeureront fermées en notre absence pour éviter toutes nouvelles plaisanteries, et pourtant chaque soir, ma cousine, ma soeur, mon neveu, trouveront dans leur lit en se couchant, des plants de navet, des pincettes, des assiettes, des chardons et jusqu'au buste de l'ancien propriétaire du logis.


- Le 16, le cache-pot de cuivre remonte au premier étage; le sabre tombe à terre, hors de son fourreau.


- Le 17, une assiette caché dans le lit de mon neveu, puis posée sur un autre meuble, est violemment projetée à terre; en face, sur un autre meuble, un chandelier est jeté aussi.


- Le 19, je pars avec mes enfants pour Bordeaux où se trouvait mon mari; heureuse de fuir cette maison inhospitalière, mais mon départ ne devait pas arrêter le cours de ces facéties, qui se continuèrent en mon absence. Le 20, mon neveu, près de s'endormir, se sentit soulevé par une force invisible avec son lit fort lourd en acajou presque verticalement. Ma soeur, ma cousine, accourues à ses cris, ont été témoins du fait.


- En présence de ces phénomènes, aussi étranges que troublants, le départ pour Paris est décidé; alors, les facéties, se multiplient. Le buste de l'ancien propriétaire est trouvé dans le lit de la chambre rouge, la tête sur l'oreiller, les couvertures remontées sous le menton et, plus tard, dans le lit de mon neveu. Un cache-pot de cuivre, placé dans l'antichambre, fait un bond prodigieux pour retomber au milieu de l'escalier; replacé sur la fenêtre, il descend les marches comme la première fois sous les yeux des assistants. Un pot de grès bondit à travers la cour de la remise où il se trouvait et vient se briser sur la table de la salle à manger, en passant par la fenêtre ouverte.


- Le 24, jour du départ, on replace les tableaux tombés précédemment; ils retombent à nouveau. Les meubles du salon - pièce où rien encore ne s'était passé - sont renversés; on les relève; ils tombent une seconde fois; il en est de même, aucun siège ne reste debout. Réunis pour le dernier repas autour de la table de la salle à manger, les convives voient cette table s'agiter, se soulever et se diriger du côté de ma soeur.


- Rentrés à Paris, ma soeur, ma cousine et mon neveu ont retrouvé le calme dont je jouissais moi-même à Bordeaux, oublieuse des événements fantastiques dont j'avais été témoin.


- Dans le courant de décembre, je reviens à Paris avec mon mari et mes enfants. Le 17 de ce mois, nous nous trouvons réunis chez ma cousine, pour un dîner de famille, à la veille du départ de mon neveu pour l'armée. A peine étions-nous assis autour de la table que celle-ci s'agite et se soulève. Le bois fait entendre des craquements ininterrompus. Nous questionnons la table - un coup, oui; deux coups, non - les réponses sont ridicules ou incohérentes. Nous achevons de dîner à grand-peine. Durant la soirée, trois sonnettes électriques tintent d'elles-mêmes.


- Le lendemain, nouvelle réunion chez moi pour déjeuner. La table fait de véritable bonds dès que nous sommes assis autour d'elle et s'agite plus fortement encore que la veille à tel point qu'il faut, pour la maintenir, toutes nos forces réunies. Dans le salon, après le repas, un cache-pot de bronze quitte son support sous nos yeux et bondit au milieu de la pièce à trois reprises; un fauteuil est jeté à terre par trois fois aussi. Au moment du départ, nos convives cherchent longtemps leurs chapeaux disparus et les retrouvent dans les lits ou derrière les meubles.


- Ma cousine part, et le calme se rétablit; elle revient une heure après et, de nouveau, la table s'agite, les objets sont lancés à travers la pièce, tout cesse après son départ.


- Sur ces entrefaites, mon neveu est parti pour l'armée (il a été tué au mois de mai 1915) et, depuis lors, nous n'avons plus eu aucun fait de ce genre à enregistrer.


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Vendredi 24 février 2006 à 2:16

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GO! GO! GO!

Mercredi 22 février 2006 à 21:26


Les mystérieux chats d'Angleterre


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Au début de l'année 1983, South Molton, une petite ville d'Angleterre, était sur le pied de guerre.
Un mystérieux prédateur s'attaquait aux moutons et aux agneaux. Au mois de juin, on comptabilisait déjà 200 animaux tués.
A chaque fois, les victimes avaient été égorgées puis éventrées et dévorées.
On déploya des moyens considérables pour traquer la bête mais en vain.
Fait étrange, le prédateur ne commettait ses forfaits que tous les trois jours. Il dévora même une brebis adulte en une seule nuit. Il s'agissait donc d'un animal de grande taille.
Les descriptions de cet animal varièrent du puma couleur ardoise à l'énorme chat noir de la taille d'un doberman, doté d'une queue aussi longue que son corps.
La bête d'Exmoor, comme on l'appela, pouvait courir à près de 50 km/h, sauter des haies ou cinq barrières alignées.
Le « grand chat britannique » n'est pas un inconnu.
En 1962, un « puma » avait été signalé dans le Surrey. Malgré les battues, il était resté introuvable.
En février 1965, un animal à l'aspect de panthère avait été signalé dans le Hampshire et à la fin des années 1970, c'était dans le Devon.
Déjà en 1930, un archéologue avait observé un animal à l'aspect de puma.
En 1927, en Ecosse, un cultivateur avait tué un animal étrange.
Au début du siècle, on parlait surtout de chiens noirs. La notion de félin ou de chat est beaucoup plus récente.
S'agit-il des mêmes animaux ?
Des observations semblables ont été faites en Irlande, au Danemark, en Allemagne, en Italie, en France, aux USA et au Canada.
S'agit-il d'une espèce de félin inconnue ou de spécimens dits préhistoriques ayant survécu comme cela semble être le cas en Australie et en Afrique ?
Les traces retrouvées ont révélé des empreintes de griffes. Or, mis à part le guépard, tous les félins marchent avec les griffes rétractées.
La découverte en 1983, en Ecosse, de plusieurs chats noirs de la taille d'un chien, aux griffes non rétractées, ne simplifie pas l'affaire.
On a également découvert le crâne d'un chat de la taille d'un lion, à Dartmoor, en 1988.

Ces animaux ne sont absolument pas répertoriés et restent pour l'instant une énigme.


Source : L'Inexpliqué p.117-120.


http://www.diablus.com

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