slipkornt

Where Is The Truth?

Mardi 17 janvier 2006 à 23:44


La Corde de Shivaji
Un mystère indien
Acquisitions du Surnatéum en 1993 et en 2003
Origine : Inde (Kalakaron ki Basti - Shadipour Depot - Delhi Sud) et Calcutta


Description :


Ensemble de Jadoo Wallah (magicien indien) composé d'un ancien panier à serpent contenant une corde en chanvre, d'une flûte de charmeur de serpent, d'une trompette utilisée dans des rituels funéraires, d'un petit tambour, d'une cloche en bronze surmontée d'un Naga à sept têtes, d'une paire de sandales en bois très usées, d'un conteneur en parchemin rappelant la forme d'un linga, d'un jeu de gobelets en bois, d'aiguilles de «fakir», d'un Shiva Linga et d'une Yoni. Un rosaire composé de 108 perles taillées dans des crânes d'hommes saints, dédié à Yamantaka, accompagne l'ensemble.



Témoignages:


C'est en décembre 1993, lors de la présence du Conservateur au Congrès Mac Millan à Londres, que nous entendîmes pour la première fois parler de la légende de Shivaji. Un des interlocuteurs mentionnait le décès récent de l'illusionniste Will Ayling (auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels figurait Oriental Magic) et la dispersion de certaines pièces rares de la collection. Parmi ces pièces, on perdait la trace du jeu de gobelets en bois que le prestidigitateur avait acquis en 1946 auprès d'un Jadoo Wallah de la caste des Kalbaliya (les « gitans indiens ») du nom de Shivaji. Un participant anglais d'origine indienne, lié à cette caste, et intrigué par notre discussion, nous raconta la légende suivante.


Shivaji naquit quelque part dans le Rajasthan vers 1910, dans une famille d'artistes de cirque itinérants de la caste des Kalbaliya. A sa naissance, il portait une marque bleue au niveau de cou, ce qui n'était pas sans rappeler la marque que Shiva porta après avoir absorbé le poison Kaalakoota vomi par le roi cobra Vasuki, lors du barattage de la mer de lait. Un mythe indien.(1*)
Très tôt formé à tous les secrets des magiciens et de charmeurs de serpents (il était lié aux Nath du village de Molarband), il se montra particulièrement habile et doué dans ces techniques. Capturant son premier cobra royal à l'âge de 10 ans, un véritable exploit… Il devint, sinon célèbre, du moins un des meilleurs illusionnistes de rue et une légende parmi les siens. Il manipulait les gobelets de manière remarquable…
A l'âge de 20 ans, Shivaji était d'une taille plus élevée que la moyenne, avait la peau sombre des dravidiens et un regard qui dégageait un très grand magnétisme, une force intérieure hors du commun. Car quelque chose d'autre habitait le jeune Jadoo Wallah, une soif inextinguible d'apprendre…
Loin d'être satisfait des tours qu'il exhibait pour le public, son désir le plus cher était de dépasser le cadre des simples manipulations et trucages pour arriver à un jour réaliser le plus mythique des tours en Inde : le tour de la corde hindoue. Bien entendu, sans recourir aux artifices classiques de l'illusionnisme. Vers la fin des années ‘40, il se débarrassa de son attirail de prestidigitateur itinérant, quitta son « clan », et se mit à la recherche des yogis qui pourraient lui apprendre une magie d'une autre qualité. Il voyagea en Asie et en Afrique, à la recherche de ceux qui savaient, qui pourraient lui enseigner la magie de l'esprit et celle de l'âme. La magie qui passe par une profonde transformation du magicien.
Il acquit des connaissances dans la thaumaturgie la plus sombre auprès de chamans et des yogis du Nagaland et du Tibet ; il échangea des diableries avec les gali-gali du Caire, ensuite sa trace fut perdue…
Durant une trentaine d'années, personne n'entendit plus parler de lui, mais il est dit qu'il s'isola pour méditer. Il apprit, par la méditation, la magie supérieure des Nagas (les dieux serpents de l'Inde), celle de Yama la divinité des morts, d'Indra (la magie des éléments). Il ouvrit son troisième œil, que certains scientifiques associent à la glande pinéale, pour petit à petit s'approcher de Shiva dont il se sentait devenir l'avatar. Sa connaissance des poisons et des médecines de l'Ayurveda lui permirent de créer des drogues le transportant dans l'autre monde.
Un jour de la fin des années ‘70, les membres de sa famille le virent revenir comme s'il n'avait jamais quitté le clan. Ses cheveux étaient tressés en longues nattes comme les sâdhus, et il portait à la main un étrange chapelet composé de 108 perles, taillées dans des crânes de saints hommes. Il ramenait avec lui ses instruments de charmeur de serpent et d'autres accessoires pour le moins inhabituels. Le panier ne contenait pas de serpent, mais une corde de chanvre que le magicien avait baptisé du nom de Vasuki.
Il parla de ses voyages, de certaines rencontres, et fit comprendre que pour atteindre son but ultime, il lui restait un acte très important à accomplir. Il expliqua à ses amis ce qu'il attendait d'eux, et leur donna rendez-vous en un lieu secret, connu d'eux seuls (2*) et ce, à une semaine de là, juste à l'apparition de la nouvelle lune. Ensuite il se leva et disparu dans la nuit.
Parmi les membres de sa caste, on comptait un joueur de tambour dresseur de singe, un autre charmeur de serpent et cinq autres témoins.
Quand ils arrivèrent au rendez-vous Shivaji se trouvait en profonde méditation, à quelques mètres de lui était posé le panier fermé. Nu et couvert de cendres, sur son front étaient tracées les trois lignes horizontales ocre, la marque de Shiva. Ils s'assirent donc autour de lui en silence et attendirent un signe du magicien. Le ciel se couvrait lentement de nuages. Quand le crépuscule s'annonça, il sembla sortir de sa transe, agita une petite clochette pour éveiller les esprits du lieu, ramassa une étrange trompette et se mit à jouer un air lugubre à réveiller les morts. Ses amis l'accompagnèrent en jouant de la flûte à serpent et du tambour. Les sons se répondaient les uns aux autres et brusquement, le couvercle du panier à serpent sauta. Dans l'ombre naissante, une forme sortit du panier en ondulant. Ce n'était pas un cobra, mais la corde qui lentement se déployait vers le ciel. Lorsqu'elle fut assez haute, le sommet perdu dans l'obscurité, Shivaji posa son instrument de musique, retira ses sandales et s'avança vers la tresse de chanvre. Il la saisit fermement en main et se mit à grimper vers le sommet. Bientôt, sa silhouette disparut dans l'obscurité… Ses amis, interloqués, s'arrêtèrent de jouer. A ce moment précis, la corde retomba dans le panier.
Personne ne revit jamais le magicien.
La légende raconte qu'une fois au sommet de la corde, son dernier désir s'évapora et, contemplant Shiva dansant avec sa Shakti, il se fondit dans la danse cosmique…


L'hindou qui racontait l'histoire jura qu'il avait reçu le témoignage de première main, d'un des participants au rituel, un oncle resté aux Indes. Et que les objets que le magicien avait laissés devant lui étaient devenus une relique de première importance pour sa famille. Et qu'ils attendaient le retour de l'avatar qui une fois de plus réintroduirait la magie dans le monde, en réanimant la corde.


Nous avons traqué les gobelets acquis par Will Ayling et avons fini par les retrouver … dans l'échoppe d'un antiquaire bruxellois, mais, malheureusement, le damaru qui les accompagnait reste à ce jour introuvable.


Quelques années plus tard, le Surnatéum reçut un appel à l'aide en provenance de Shadipour. L'appel pressant nous fit envoyer un membre de l'équipe sur place.
Sur place, un guide qui parlait correctement notre langue, nous amena dans les rues malodorantes (c'est peu de l'écrire) de la « cité ». Dans une case surchauffée, un vieil homme nous attendait, allongé sur une natte. Visiblement, il se remettait d'avoir été violemment tabassé… Le traducteur nous expliqua qu'il était le gardien des reliques de Shivaji. Mais que ces dernières étaient menacées à la fois par les tentatives de Monica Ghandi de supprimer les artistes de rue, ainsi que par l'action destructrice des comités rationalistes locaux (Indian Rationalist Association et Indian Science and Rationalists' Association) à la tête desquels se trouvait un certain B.Premanand. Agressé par des membres de la police locale, qui voulaient récupérer les objets magiques en sa possession, le vieil homme ne se sentait plus la force de protéger son trésor et nous demanda de placer ce dernier en lieu sûr. Ne fut-ce que pour un temps…
Ce qui est fait. La corde Vasuki se trouve dans le sanctuaire.
Un jour quelqu'un viendra les réclamer, avatar de Shiva, qui saurait à nouveau faire danser la corde vers les cieux.(3*)


Notes :


(1*) Ce mythe est de première importance dans les systèmes de croyance Saïvite et Vaishnavite. Les Devas et Assuras (dieux et démons) unirent leurs efforts pour baratter l'océan de lait à l'aide du serpent Vasuki. Pour en extraire l'Amrita, la boisson d'immortalité.
Mais Vasuki finit par vomir le poison Kaalakoota dont les vapeurs allaient tous les tuer. Shiva avala le poison, mais le bloqua dans sa gorge qui devint bleue. A ce jour, le nom de Neelakantha lui fut donné.


(2*) Il est vraisemblable qu'il s'agissait d'un ancien lieu de crémation, Shiva aime les cimetières.


(3*) Le tour de la corde hindoue est un des plus vieux mythes de l'Inde. Les premiers témoignages de la pratique de cet effet vienne d'un voyageur arabe en Chine en 1355, Ibn Batouta . Le magicien de la cour d'Amir à Hangzhou, lança vers le ciel, une balle en cuir à laquelle pendait des lanières. La balle disparut dans les nuages. Il fit grimper un de ses jeunes assistants sur la lanière de cuir et, comme celui-ci refusait de descendre, il monta à sa suite armé d'un couteau. Des morceaux du jeune garçon tombèrent du ciel. Le magicien revint, ses vêtements imprégnés de sang, il embrassa le sol devant Amir puis, réunissant les membres épars, redonna la vie au garçon. D'autres témoignages furent reportés au cours du 16ème siècle par des témoins hindous et … allemands.
Le tour semble tiré de rituels bönpos (Tibet) associant la montée au ciel et le démembrement par les démons. Des commentaires existent dans les Jatakas et dans les Mandukya Upanishad.
Dans son ouvrage The ordinary man's India (1927), A.C.Brown cite trois témoins européens du tour. Le premier d'entre eux, Lady Waghorn l'aurait vu réalisé en 1892 près de Madras et en fit un article pour le Daily Mail.
Un écho à la légende de la corde hindoue se retrouve chez nous dans le conte de Jack et le Haricot géant, comme quoi…


http://www.surnateum.org

Lundi 16 janvier 2006 à 23:35


Vampires


C'est au 11e siècle que ca a commencé à circuler les histoire de mort qui quitte leur tombe pour s'attaquer aux vivants mais c'est au 14e siècle que le vampirisme est devenue une mode en Europe de l'Est et ce n'est qu'au 18e siècle que nous parvient le nom Vampire lors de ce qu'on appellera plus tard la grande épidémie vampirique. On parle de ca dans tous les journaux et revus de l'époque et les caractéristique du vampire telles qu'elles sont alors exposées sont:



Le vampire est un mort qui ne corrompt pas dans la tombe, même des mois après son inhumation;
Le corps a parfois changé de position dans le cercueil.
Et il sort de sa bouche, et parfois de ses oreilles, du sang frais en quantité. (celui qu'il aurait volé à ses victimes)
Très peu de rapport font mention des fameuse dent très développés, ca  été plutôt popularisées par le cinéma. Selon les superstition le vampire boit le sang a travers la peau, laissant une marque bleuâtre, et non en les mordants dans le cou comme au cinéma.

Aujourd'hui bien sur avec une plus grande ouverture d'esprit du public et aussi avec la médecine avancée on a découvert en fait que ces fameux vampires ne sont que de pauvre victime d'une terrible maladie qu'est la Porphyrie. 


        Cas de porphyrie


Le Dr Dolphin pense en effet que le mythe du vampire aurait été inspiré d'une maladie héréditaire congénital très rare du a l'absence d'un enzyme. (une enzyme est une protéine qui a la fonction d'accélérer la vitesse d'une réaction chimique dans l'organisme.) La porphyrie est un terme qui englobe un groupe de maladies qui affectent la production d'hémoglobine (les globules rouges), de myoglobine (la pigmentation cellulaire rouge des muscles) et de cytochromes. Elle provoque une photosensibilité de la peau qui entraîne des effets spectaculaires chez le malade. Toute personne sujette a cette maladie prend des risque graves si elle s'expose aux rayons du soleil, car celui-ci provoque une importante atrophie de la peau.(appelée photodermatite). Le contact avec la lumière du soleil provoque alors une douleur intense de la peau et un « rougissement » prononcé des yeux. Qui plus est les malades souffre souvent d'une grande pâleur, et de pilosités anormales.



Le conte Dracula


La forme la plus fréquente est la porphyrie cutanée, dans 80% des cas elle se manifeste entre 30 et 50 ans et généralement déclenché par une intoxication hépatique soit l'alcool, des drogues fortes, médicaments, est... mais dans 90% des cas c'est du a une intoxication aux médicaments. Le stress, la fatigue et le jeûne peut aussi déclencher la maladie. Une substance ayant ces propriété a été identifiée par le Dr Dolphin dans l'ail. Il pense que dans les régions reculées et archaïques les malades de la porphyrie et leur manie de boire du sang a pu donner naissance au mythe du vampire. Mais cette théorie est très contreversée dans les milieux médicaux, d'autre pensant qu'il faut chercher les racines du mythe a un niveau psychiatrique. Il s'agit de personne qui consomme du sang, principalement pour le maintien de leur santé et de leur jeunesse. La consommation du sang de bétail a cet effet était fort répandu jusqu'il y a peu de temps, et les abattoires étaient très fréquentés.



La Contesse Burnejon


Dans un régistre plus sinistre on peut évoquer la comtesse Erzsebet Bathory qui dans son château au 16e siècle, saignait plusieur centaine de jeunes filles afin de se baigner dans leur sang ou le boire dans le but de préserver le plus longtemps possible sa jeunesse et sa beauté. c'est le procès, en 1611 de la comtesse. Celle-ci est accusé d'avoir fait enlever et saigner comme des animaux de boucherie de malheureuse jeunes filles qui habitaient dans les villages aux alentours de son château de Csejthe, situé au sommet d'une colline dans la région montagneuse de la Hongrie proche des Carpates. Selon les chroniques de l'époque, le nombre de victimes se situait entre quatre vingts et trois cents ; la vérité se situe probablement plus près du second chiffre. Pendant dix ans, des dizaines de jeunes filles, enchaînées dans les cachots du château, seront torturées avec raffinement et saignées à mort. Devant le nombre impressionnant de disparitions de jeunes femmes dans la région, des rumeurs se répandent et, pour y mettre fin, le 30 décembre 1610, le comte Gyorgy Thurso, cousin d'Ezsébet, à la tête d'une compagnie de soldats et de gendarmes, investit le château au moment même ou se déroule l'une de ces orgies sanglantes. Outre des cadavres de jeunes femmes, on découvre dans les cachots souterrain des prisonnières encore vivantes, dont le corps a été lardé de milliers de piqûres d'aiguille, et d'autres qui n'ont pas encore subi de sévices mais qui attendent leur tour. Sauvée de la peine capitale grâce à ses liens de parenté avec la famille royale, la comtesse sera gardée en captivité jusqu'à sa mort dans sa propre chambre dont on mure les fenêtres et la porte en ne laissant qu'un étroit interstice pour lui passer les plats, tandis que ses complices seront tous exécutés. Le château étant demeuré à l'abandon après la mort de la comtesse, l'endroit restera longtemps maudit. L'affaire Bathory a contribué à répandre dans la région toutes sortes de rumeurs et de légendes selon lesquelles la comtesse aurait continué, après sa mort, à se livrer à ses débauches sanglantes, devenant ainsi un vampire au sens propre du terme. Et cette Contesse était une parmi tant d'autres.


                                                     



 La Contesse Erzsebet Bathory                                              Le château où elle fut emmurée                        


Selon plusieurs spécialistes il pourrait y avoir cinquante mille personnes se livrant actuellement a des pratiques vampiriques aux États-Unis, de véritables réseaux de vampires sont organisés dans les différentes régions des États-Unis et rares sont ceux qui vivent leur différence en solitaire. Tous décrivent leur envie de sang comme un besoin, quelquefois vital, mais ne se déclarent pas prêts à la  violence ou au meutre pour le satisfaire. Quel que soient leur satisfaction elle est certainement psychosomatiques vu qu'il a été médicalement pouvé que l'organisme ne synthétise pas le sang, il passe dans les organes digestif sans être absorbé. 


Le vampirisme a aussi parfois été interprété, dans la littérature médical, comme un symbole de la peste ou de rage humaine, durant les épidémies de peste les morts étaient dangereux et ensevelis à la va-vite, parfois même vivant, et cela pourrait expliquer l'état de certaine personnes lors des exhumations.   


Les différentes formes de porphyrie sont diagnostiquées par test d'urines, une coloration anormale des urines virant au noir à la lumière en 30 minutes et qui sera donc pas observée dans les toilettes. Les malades ont des crampes abdominal intense, ceci est la manifestation la plus fréquente, survenant le plus souvent chez la jeune femme ils sont souvent accompagnées de vomissement violent et d'une constipation formant des bouchon, l'abdomen est sensible et il y a un amaigrissement important. Les symptôme dure de quelques heures à deux ou trois jours, et le rythme des crises est très variable. 


Les troubles psychiques présent dans la moitié des cas sont des troubles d'anxiété, agressivité et de dépression, pouvant comporter des troubles de la conscience, une confusion mental voire hallucinatoire, qui pourraient justifier en première analyse, lorsque le diagnostic est méconnu, des traitements susceptible d'aggraver la crise. 


Le syndrome neurologique, son diagnostic peut-être grave. Quadriplégique, paralysie des muscle respiratoires, atteinte bulbaire mettant en jeu la vie du patient, convulsions susceptibles d'induire un traitement barbiturique aux conséquences dramatiques. 


Dans tous les cas l'hypertension artérielle, sueurs, insomnies sont souvent présent. 


Pour ce qui est des traitements et remèdes rien de très compliqué mais elle doit être pris très au sérieux, il est recommandé d'éviter l'exposition au soleil et les prescription de médicaments pouvant déclancher les troubles, il y en a toute une liste, et l'administration de glucose ou d'hématine (suvre et fer naturelle) peut s'avérer utile. Prendre des Antalgiques pour la douleur peut aussi aider. Pour les cas plus graves bien autrefois c'était des saignées et perfusion, aujourd'hui se sont des transfusion. 


Finalement, derrière les mythes et légendes il y a toujours un petit fond de vérité...


Source

Samedi 14 janvier 2006 à 23:50

Apparitions de figures


Certaines constructions anciennes laissent apparaître des visages sur les murs ou parfois sur les sols.




En août 1971, à Belmez de la Moradela (Andalousie -Espagne) dans la maison de Maria Pereira, apparaît l'effigie d'une tête de femme aux yeux en amande, coiffée en bandeaux. Le mur fut recouvert d'un mortier d'environ trois centimètres d'épaisseur, ce qui n'empêcha pas la réapparition progressive d'une tête de vieillard qui disparut ensuite. Des fouilles mirent à jour des ossements à 2 m 60 de profondeur, sous la maison.





Rien ne se produisit jusqu'en novembre 1971 où le même visage de femme réapparut, avec une expression de douleur et d'horreur, accompagné de dessins de visages miniatures. Tout s'effaça ensuite.



La maison voisine avait été le siège de phénomènes paranormaux : raps, PK avec déplacements d'objets....



Les hypothèses actuellement émises sur ces apparitions de portraits sont de deux types : enregistrement magnétique ou distorsion du temps, mais aucune explication n'est satisfaisante.



La matière inerte serait capable d'enregistrer l'image de certaines personnes ou des événements ayant lieu dans le passé en cet endroit et qu'elle pourrait restituer par un processus exceptionnel dont on ne connaît pas le mécanisme !



Des " trains d'ondes " issus de la pensée, lors de circonstances particulièrement dramatiques, n'auraient pas pu se propager normalement dans l'espace-temps et se seraient trouvés enfermés dans un " noeud du temps "


http://www.outre-vie.com

Vendredi 13 janvier 2006 à 20:43


Tout le monde connaît ce film paru en 1999, racontant comment, le 21 octobre 1994, trois jeunes cinéastes disparurent alors qu'ils étaient en train de faire un reportage dans la forêt de Black Hills sur la célèbre sorcière de Blair.
Mais connaissez vous vraiment la légende qui se cache derrière ce film ?


Les “vraies” histoires de la commune de Blair :

L'histoire se déroule dans la petite ville de Burkittsville, ancienne Blair, dans le Maryland et plus précisément dans la forêt de Black Hills.
Selon certaines légendes, celle-ci serait maudite, tant et si bien que même les tribus natives Indiennes qui vivaient à côté ne s'y aventuraient jamais.

Avec les procès des Salem qui se produisent à la fin du XVIIème siècle, la petite ville est aussi frappée par les rumeurs de sorcellerie.
Parmi les prétendues sorcières se trouve Elly Kedward. Son histoire remonte en février de l'année 1785. Elle est alors accusée d'attirer des enfants du village dans sa maison afin de boire de leur sang. Après sa condamnation, elle fut bannie de la ville et obligée à vivre dans la forêt où elle mourut dit on d'hypothermie.
Mais les disparitions ne s'arrêtèrent pas pour autant, au contraire tous les accusateurs ainsi que la moitié des enfants de la ville disparurent.

Plusieurs années plus tard, en 1810, Henry Burkitt fait construire une ville sur le territoire de Blair et lui donne son nom : Burkittsville.
En août 1825, plusieurs témoins disent avoir aperçu une main sortir de l'eau de la rivière Tappy East Creek. Ce serait celle de Elleen Treacle, alors âgée de 10 ans, mais elle n'a jamais été retrouvée. Cependant, durant les treize jours qui suivirent la noyade, on trouva des fagots de brindilles huileux dans l'eau.

En mars 1886, c'est un jeune garçon âgé de 8 ans, Robin Weaver, qui est porté disparu, mais il est retrouvé vivant quelques jours plus tard. Malheureusement, ce n'est pas le cas du groupe de secouriste. Les corps de ces hommes sont retrouvés quelques semaines plus tard, à Coffin Rock. Ils étaient attachés ensemble par les poignets et les chevilles, et totalement éviscérés.

Bien plus tard, des nouveaux crimes ont lieu dans les années 1940, sept enfants sont enlevés et éviscérés de manière méthodique par Rustin Parr, qui avouera ensuite ses méfaits. Un autre jeune garçon, Kyle Brody, est retrouvé traumatisé dans le sous-sol de Parr. Selon le témoignage du bourreau, il aurait fait cela sur ordre du fantôme d'une vieille femme vivant dans les bois. Il est ensuite pendu.


Le film, ou se qui fut rapporté comme histoire véridique :

Le Projet Blair Witch né en 1999. Il a pour but de faire croire à une histoire véridique de trois jeunes qui seraient venus tourner un reportage dans la forêt de Blair sur la sorcière qui la hante, et qui auraient disparu les uns après les autres, en laissant derrière eux une vidéo, retrouvée un an plus tard.

Ce “documentaire” mettant en scène Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, fut tourné de manière très simple. Ils se retrouvèrent seuls tout les trois dans les bois, avec deux caméras, une pour le film et la deuxième pour le making-of.
Il n'y avait pas ou peu de script ce qui laissé libre court aux acteurs et donné plus de crédibilité aux scènes. L'équipe de production quand à elle était réduite au strict minimum et n'avait pour but que de donner quelques indications au groupe.

Pour promouvoir ce film d'un genre nouveau, à petit budget (environ 25000$, ce qui est très peu pour un film), la production se servit d'Internet. Et pour rendre encore plus crédible cette histoire des jeunes disparus, elle créa une légende se basant sur l'histoire de Burkittsville.
Les acteurs, après la sortie du film dans la salle, durent se cacher pour que le public croie vraiment que l'histoire était vraie. Ce n'est que lorsque la supercherie fut découverte, qu'ils obtinrent la gloire.

Conclusion :

Comme vous venez de vous en rendre compte, la sorcière de Blair n'est que pure invention de la part de deux metteurs en scène et producteurs, Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, qui se sont cependant inspirés des légendes qui hantent la petite ville de Burkittsville.

Je vous conseille cependant de voir ce film, qui est je trouve très réussi, surtout compte tenu du peu de moyens employés. Il fut, est, et restera, je pense, un des films cultes du cinéma d'horreur (suggestif).

Source :
http://www.sheluna.com/wwwArticles/art0012.php
Pour en savoir plus sur le subterfuge du film : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Projet_Blair_Witch

© Ternel

Vendredi 6 janvier 2006 à 19:46

 



Mystérieux visages de pierre


Ce besoin qu'éprouvaient les Anciens d'élever des monuments de pierre et de terre s'exprimait parfois sous la forme de sculptures monumentales. Il y a environ 3 500 ans, en Corse, pour des raisons qui n'ont toujours pas été élucidées, les menhirs, longtemps utilisés pour le marquer les tombes, furent graduellement remplacés par des sculptures représentant des visages de guerriers. Les côtes corses comptent une soixantaine de ces statues géantes, conservées seulement parce qu'elles étaient censées représenter - probablement par les envahisseurs qu'elles étaient censées représenter - et utilisées pour construire des remparts où elles restèrent intactes pendant des siècles.

Plus tôt encore, au Guatemala cette fois, des artistes préhistoriques ont sculpté des colosses aux formes si rondelettes qu'aujourd'hui encore la population locale les appelle amicalement les Muchachos gordos - "les gros garçons". On a découvert récemment que les tempes et le nombril de ces obèses sont aimantés. Les sculpteurs avaient dû constater par hasard que certaines roches présentaient en certains points un magnétisme naturel et ils travaillèrent donc la pierre pour que la roche magnétique se trouve auc endroits qu'ils considéraient sans doute comme des points d'énergie vitale. Et cela, au moins 2 000 ans avant les premières traces que les Chinois nous ont laissées de leurs expériences sur le magnétisme.

Pourtant, par leurs dimensions extraordinaires, leur nombre et leur aspect sombre et taciturne, les géants de pierre de l'île de Pâques, semés au milieu des pâturages et des volcans, exercent une fascination unique sur ceux qui les contemplent. Quelque 600 statues, hautes de 1 à 20 mètres, dominent cette île qui marque l'extrémité orientale de la Polynésie, à 3 500 kilomètres environ au large des côtes déchiquetées du Chili.

Lorsque les premiers Européens, des Hollandais, visitèrent l'île le dimanche de Pâque 1722, près de la moitié de ces étranges statues, que les indigènes appellent moai, étaient debout sur les pentes volcaniques, regardant vers le ciel ou l'océan. La plupart des autres étaient tournées vers l'intérieur des terres, dressées sur des plates-formes de pierre et surmontées de couronnes cylindriques de pierre rouge, en forme de chignon - ou pukao -, la coiffure favorite de la population locale. Pourtant, 52 ans plus tard, lorsque le navigateur anglais James Cook jeta l'ancre à l'île de Pâques, les statues tournées vers l'intérieur avaient été renversées de leurs socles. Qui sait? Peut-être cette île volcanique avait-elle été le théâtre d'une violente guerre civile.

La nature de ce conflit est l'une des nombreuses énigmes qui entourent ces statues. Pourquoi, par exemple, environ 80 moai gisent-ils, inachevés, dans le cratère de roches volcanique gris-jaune d'où on les extrayait, entourés d'outils éparpillés, comme s'ils avaient été abandonnés en plein travail? Qui donc étaient ces sculpteurs? Quelle signification donnaient-ils à leurs oeuvres? Et quel sens faut-il prêter aux yeux de corail blanc et de lave rouge, découverts tout récemment, qui devaient garnir les orbites des statues?





Quels sont les explications?


Les savants croient généralement que l'île de Pâques fut peuplée par des Polynésiens partis vers l'est dans leurs canots, vers le XIIieme siècle. Selon le folklore de l'île, il y eut deux vagues d'immigration. Les " Grandes oreilles ", qui se déformaient les lobes en portant de lourds disques ornementaux, arrivèrent les premiers et commencèrent à sculpter et à dresser les premières statues, pour honorer leurs morts. Les " Petites oreilles " vinrent plus tard et se laissèrent persuader d'aider à sculpter et à polir les statues. Selon une légende, les petites oreilles se révoltèrent et firent disparaître les Grandes oreilles dans un brasier allumé au fond d'un vaste fossé, datés au carbone, remontent à 1680, soit près d'un siècle avant que les statues géantes ne soient renversées.

Thor Heyerdahl, l'anthropologue et aventurier norvégien qui a organisé une expédition archéologique à l'île de Pâques pendant les années 50, a ses propres idées, controversées d'ailleurs, sur les bâtisseurs de statues et le sort de leurs créations. Selon sa théorie, les premiers habitants, les Grandes oreilles, arrivèrent non pas de Polynésie, mais du Pérou, peut-être dès le début du IVieme siècle de notre ère. Une preuve, selon lui, en est que les colosses de l'île de Pâques ressemblent à des statues anciennes découvertes en Amérique du Sud. Un deuxième indice est la profusion des idéogrammes que l'on a découverts sur l'île, sans pouvoir encore les déchiffrer, tous gravés sur des tablettes de bois dur appelées Rongo-Rongo par les habitants de l'île. Les populations polynésiennes, fait observer Heyerdahl, ne connaissaient pas l'écriture, contrairement aux Péruviens. Mais l'argument le plus important qu'il présente à l'appui de cette origine péruvienne résulte de sa propre thèse - démontrée dans son célèbre voyage à bord du radeau Kon Tiki, en 1947 - selon laquelle la Polynésie a été peuplée à l'origine par des Indiens venus d'Amérique du Sud, plutôt que par des populations venues d'Asie.

Quelle que soit l'origine des bâtisseurs de moai, la tâche à laquelle ils s'attelèrent dut exiger le concours de toute la population de l'île. En effet, une expérience organisée par Heyerdahl a montré qu'il fallait au moins 180 hommes pour déplacer à grand-peine une seule de ces statues. Quelle put bien être la raison d'une telle entreprise? Les psychologues modernes nous proposent peut-être une explication. L'île de Pâques était tellement déserte, disent-ils, qu'il y avait bien peu d'animaux à chasser, et si inaccessible qu'il n'y avait pas de tribu voisine à combattre. Les Grandes oreilles auraient donc peut-être commencé à dresser leurs impressionnantes statues tout simplement pour passer le temps...


Cette section a été réalisé grâce au livre "Les phénomènes Inexpliqués" publié par The Reader's Digest Association, Inc.


Source