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Where Is The Truth?

Mercredi 2 novembre 2005 à 21:28

L’Enigme du Sphinx


 


 


Cette statue colossale mi-homme mi-lion, gardienne des pyramides de Gizeh, nous émerveille depuis toujours. Mais, aujourd'hui la science remet en question la date de construction du sphinx.


 


 


 sphinx 1.jpg


 


 


Contemplant fièrement le soleil levant, le grand sphinx, la plus grande statue du globe, inspire depuis des siècles des mites, fables et légende. Ce monument énigmatique, symbole de l'Egypte vers 2500 avant. J.-C. Aussi, lorsqu 'en 1991, des indices géologiques indiquèrent que le sphinx aurait été construit vers env. 6000 ans avant J. -C, c'est dire 3 000 ans avant l'avènement de la civilisation de l'Egypte ancienne, l'information plongea l'égyptologie dans un profond désarroi, semble encore receler bien des secrets. Selon les théories en vigueur, le sphinx de Gizeh aurait été construit par Khephren Au XIXème siècle, les spécialistes considéraient déjà volontiers que le sphinx était déjà plus ancien que les pyramides voisines. Pourtant au XXème siècle, une nouvelle thèse sur l'âge du sphinx s'imposa avec l'attribution de sa construction a Khephren, pharaon qui régna de 2520 a 2494 avant J.-C.





 


Opinions discordantes


 


Pour les égyptologues partisans de cette doctrine officielle, la construction du sphinx date du règne de Khephren notamment parce que son visage a les traits d'une statue de ce pharaon, exposé au musée du Caire. Pour ouvrir une brèche dans les certitudes des pontes de l'égyptologie, il fallut quinze ans à John West, écrivain américain et égyptologue autodidacte. Afin de parvenir à refuser cet argument de ressemblance morphologique entre le sphinx et ce qui aurait été son modèle, West fit appel à des méthodes pour le moins inhabituelles. Il s'attacha en effet les services du lieutenant Frank Domingo, expert de la police de New York, spécialisés dans la reconstruction de visages mutilés ou incomplets. Domingo entreprit une comparaison détaillée des deux faciès, celui du sphinx et celui de la statue de Khephren se trouvant au musée du Caire. Sa conclusion fut que les deux statues représentaient des "individus distincts". Domingo ajoute : "Si des preuves irréfutables démontrent par la suite que le Sphinx était bien à l'effigie de Khephren, alors les artistes qui ont travaillé sur ce monument étaient de piètres techniciens". Les égyptologues les plus conservateurs ont considéré le travail que le travail de Domingo n'avait pas de valeur scientifique. James Romano, spécialiste du Brooklyn Museum de New York, déclara que l'art égyptien n'était pas "de la photographie" mais une "réalité idéalisée", que Domingo "plaquait des normes modernes sur une esthétique ancienne" et que ses analyses n'avaient par conséquent aucune pertinence scientifique.



 


La pluie du désert


 


Aux yeux des égyptologues, les éléments apportés par Domingo ne constituèrent pas une preuve susceptible de remettre en question la datation du Sphinx communément admise. West enfourcha alors un nouveau cheval de bataille. Il suggéra que le l'érosion du Sphinx n'était pas due aux vents ou au sable du désert, mais à l'eau et la pluie. Or cette opinion pouvait également remettre en cause l'estimation en vigueur de l'âge du monument : la plus ancienne grande période de pluie connue en Egypte remontait en effet à l afin de la dernière glaciation, soit 12 000 ans avant J.-C.Pour que cette nouvelle théorie soit à même de convaincre les égyptologues les plus rétifs, John West devait obtenir la coopération d'un expert géologue de renom, dont les travaux et recherches ne souffrirait aucune critique. John West parvint à trouver un scientifique répondant à ces critères en la personne de Robert Schoch, de l'université de Boston. D'esprit large, Schoch accepta cette mission peu académique. L'examen sur site auquel il procéda confirma que le corps du Sphinx et les parois du fossé dans lequel il repose portent des signent classique d'érosion par l'eau. Il constata également que le monument et l'ensemble des temples avoisinants avaient été taillés dans la même roche. Il releva ensuite une curieuse anomalie : le Sphinx et le mur qui l'entoure et le mur qui l'entoure avaient été attaqués par l'érosion sur un mètre d'épaisseur, alors que des strates rocheuses voisines, de nature identique, n'avaient pas subi les mêmes dégradations. Ceci tendait à démontrer que le Sphinx avait été construit en plusieurs étapes, les parties les plus anciennes datant d'une époque compatible avec l'importance de l'érosion par l'eau et d'autres parties de l'édifice, plus récentes, ayant surtout été exposées aux méfaits du vent et du sable.


 


 


 


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Frank Domingo réalisa ces croquis du sphinx et de la statue de Képhren. Il traça une droite du menton jusqu'au coin d'œil et compara les angles. L'angle de Képhren (à droite) est de 14° alors que celui du Sphinx (à gauche) est de 32°. Les fabuleux architectes égyptiens n'auraient pas pu commettre une telle erreur…


 


Réponses souterraines


 


Pour consolider son argumentation, West cherche à savoir à quelle époque la roche aux alentours du Sphinx avait été taillée pour la première fois, "détail" qui lui permettrait de déterminer la période de construction du monument. Il fit ainsi venir un sismologue de Houston, Thomas Dobecki. En étudiant l'état des sédiments autour du sphinx, Dobecki pensait en effet pouvoir dater sa construction de manière fiable, partant du principe que plus l'érosion de la roche par l'eau serait profonde, plus sa durée d'exposition à la pluie aurait été longue. Selon les analyses de Dobecki, le corps du Sphinx aurait effectivement été taillé par étapes et l'avant du monument, plus fortement érodé, serait plus ancien que l'arrière, d'environ 3000 ans.


 


Le lifting du Sphinx


 


Schoch en conclut que Khephren avait dû découvrir le Sphinx inachevé. Il aurait restauré le monument, ainsi que les temples alentours, notamment en dallant de granit le sol calcaire du site. Toujours selon Schoch, en raison de son grand âge, le Sphinx aurait subi plusieurs campagnes de réparations pendant les millénaires qui suivirent. Il avance que les Egyptiens avaient dû le découvrir avec un tout autre visage, car sa tête est proportionnellement plus petite que son corps : la statue aurait donc été modifiée et adaptée au style de l'Egypte Antique. Les révélations ne s'arrêteraient pas là : au cours de ses expériences, Dobecki déclara l'existence de tunnels inconnus et d'une vaste salle rectangulaire située cinq mètres en dessous des pattes avant du Sphinx. Selon Dobecki, cette chambre aurait été réalisée par l'homme.. Mais par qui ?


 



La piste des Atlantes


 


Fait étrange, l'existence de cette chambre avait été prédite soixante ans plus tôt par Edgar Cayce, célèbre parapsychologue américain surnommé le "Prophète dormant". En date du 29 octobre 1935, Cayce avait perçu, lors de d'un état de transe, des vies antérieures de l'Egypte ancienne. A la suite de ce contact, Cayce avait déclaré que les survivants de l'Atlantide étaient venus en Egypte en 10 500 avant J.-C. et y avaient construit le Sphinx et la grande pyramide au cours du siècle suivant. Coïncidence troublante, Cayce avait également prédit qu'avant la fin du XXème siècle "une salle des archives. serait trouvée là où une ligne sépare l'ombre de la lumière entre les pattes du Sphinx". Selon lui, la chambre mystérieuse contenait une bibliothèque renfermant le savoir de la civilisation perdue. Le professeur Schoch, universitaire soucieux de sa réputation, ne s'est pas laissé entraîner dans des controverses débordant du cadre de la géologie et a malgré tout considéré que le Sphinx ne remontait pas à plus de 8500 ans, West souscrit en revanche à la théorie des Atlantes et affirme que le monument remonte au moins à 12000 ans. En tout état de cause, les scientifiques tendent aujourd'hui à penser que le Sphinx est beaucoup plus ancien qu'on ne l'a précédemment admis, et les égyptologues n'ont pas encore trouvé de riposte convaincante aux conclusions de Schoch. Mais la principale question soulevée demeure : qui a construit le Sphinx et comment ? De plus en plus de chercheurs considèrent désormais que ce subit "vieillissement" du Sphinx apporte des éléments confortant la thèse d'une civilisation avancée, disparue depuis lors, qui pourrait être l'Atlantide.


 


En 1993, lorsque John West soutint cette hypothèse de manière explicite, il attira sur lui les foudres de Zahi Hawass, directeur général des pyramides de Gizeh. Ce dernier décida en conséquence d'interdire à West et à son équipe de poursuivre leurs recherches sur le site. Bizarrement, on a depuis constaté un changement d'attitude radical de la part des autorités égyptiennes. En avril 1996, une nouvelle autorisation permettant la poursuite de l'exploration du Sphinx fut accordée à un certain Joseph Schor, millionnaire américain possédant des liens étroits avec l'ARE, riche et influente organisation internationale promouvant les enseignements d'Edgar Cayce.



 


Des révélations publiques


 


Schor et Hawass ont depuis annoncé conjointement qu'il existait des tunnels secrets sous le Sphinx et que, dans un proche avenir, ces chambres pourraient être vues en direct par les téléspectateurs du monde entier. Si tel est le cas, nous découvrirons alors si les prédictions de Cayce concernant l'Atlantide sont exactes. Et si la chambre mystérieuse abrite les preuves de l'âge du Sphinx, il est probable que l'on en sache bientôt davantage sur les objets même de sa vigilance : les pyramides de Gizeh.


 


Trouvé sur http://actuparanormal.oldiblog.com

Par http://www.pedrostory.fr le Mardi 26 mai 2015 à 11:27
La librairie principale de l'université d'Indiana s'enfonce d'un pouce chaque année, car lorsque elle à été construite, les ingénieurs ont oubliés de prendre en compte le poids des livres qui occuperaient l'édifice.
 

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