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Where Is The Truth?

Vendredi 2 décembre 2005 à 13:23


Mystérieuse découverte de huit crânes à Perpignan


FAIT DIVERS La police peine à expliquer l'origine de ces boîtes crâniennes enterrées il y a dix ans.

Claude Belmont

[01 décembre 2005]



HIER encore, le mystère ne s'était pas dissipé dans le quartier du Haut-Vernet de Perpignan, autour de l'étonnante découverte de huit crânes qui étaient enterrés dans un terrain désaffecté jouxtant un ancien atelier d'ébénisterie.


C'est le propriétaire du terrain et du bâtiment attenant qui a rencontré les trois premiers crânes au bout de sa bêche, lundi soir, au moment où il creusait pour planter un cédratier. A moins de quarante centimètres sous le niveau du sol, l'outil a buté sur un sac en plastique translucide mais jauni. Lui-même et son épouse ont alors mis au jour, dans le crépuscule, ces boîtes crâniennes dépourvues de maxillaires inférieurs. Le lendemain matin, les policiers ont poursuivi les travaux de terrassement et retrouvé, juste à côté, un sac similaire contenant cinq crânes supplémentaires.


Pas de trace de décapitation


«Pour nous cela a été la surprise totale. A cet endroit du terrain, des traverses de chemin de fer et un vieil établi d'ébéniste étaient entreposés. Nous avons bougé tout cela pour pouvoir creuser et planter les arbres contre le petit mur de clôture», raconte le découvreur qui a fait l'acquisition de cet ensemble immobilier voici environ dix-huit mois. «Nous sommes toujours à la recherche des anciens propriétaires successifs du terrain et du bâtiment pour les entendre, notamment l'ébéniste aujourd'hui à la retraite et qui a exploité cet espace pendant plusieurs années. Pour l'instant, nous avons des boîtes crâniennes qui ne présentent ni trace de décapitation, ni fracture», explique Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan, qui dirige l'enquête préliminaire. Selon le médecin légiste, qui estime à dix ans la durée de l'enfouissement de ces crânes, ceux-ci ont été une première fois inhumés en pleine terre, déterrés, placés dans les sacs et ensuite dissimulés dans le sol de ce qui était, à l'époque la remise et aussi le parking de l'atelier de l'entreprise de menuiserie. «De minuscules racines ont poussé, épousant la forme de la boîte crânienne. Et les quelques dents retrouvées sont usées, ce qui tendrait à prouver que ces décédés étaient des personnes d'un certain âge. Mais nous n'avons que peu d'espoir de pouvoir bénéficier d'une analyse ADN», affirme le procureur, qui va confier les crânes à un laboratoire d'analyse scientifique de Toulouse pour déterminer de façon précise la durée durant laquelle les crânes sont restés en terre. Pour l'heure, policiers et magistrats s'interdisent tout rapprochement avec des affaires criminelles ayant défrayé les chroniques locales ces dernières années, notamment avec les disparitions de trois jeunes femmes dans le quartier de la gare survenues entre septembre 1995 et juin 1998. A priori, il y a peu de chance pour que la clef du mystère des huit crânes soit criminelle.


http://www.lefigaro.fr

Par OMalley le Vendredi 6 juillet 2007 à 20:20
Rha c'est chez moi ça xD
 

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