slipkornt

Where Is The Truth?

Samedi 28 janvier 2006 à 17:00

Les derniers cannibales


Les cas avérés de cannibalisme sont extrêmement rares. Si les explorateurs du 15è et du 16è siècles ont fait le récit des cérémonies au cours desquelles les tribus mangeuses d'hommes dévoraient leurs prisonniers, cela fait bien longtemps que de tels actes ne défraient plus la chronique. Les cannibales ont-ils pour autant disparus ? Pas tout-à-fait…


Le cannibalisme (du Caraïbe Caribal qui signifiait "homme hardi" ou "homme cruel") ne désigne pas le fait de manger de la chair humaine pour se nourrir (anthropophagie) mais celui de consommer ses semblables dans un but sacré, au cours d'une cérémonie.


Il existe en réalité deux sortes de cannibalisme : L'endocannibalisme consiste à manger les morts de son propre groupe comme chez les Guayaki du Paraguay (tribus aujourd'hui éteinte) qui dévoraient leurs morts à l'exception des parents que la prohibition de l'inceste leur interdisait de consommer (père, mère, fils, fille, frères et sœurs). L'exocannibalisme existe lorsque les membres d'une tribu mangent les membres d'une tribu ennemi, souvent afin de s'en approprier la force et les vertus. C'est ce cannibalisme que pratiquaient les indiens Tupinamba du Brésil.



Des pratiques encore récentes

Au Nigeria, certains explorateurs du XXè siècle ont assisté au sacrifice de victimes à qui l'on faisait subir des lavements à l'huile bouillante pour attendrir les chairs avant la consommation. Il y'a peu de temps encore, chez les Battas de Sumatra on dévorait les condamnés par petits bouts : vivants ! Le supplice prenait fin avec une décapitation sommaire… Certains récits font mention des tortures cannibales pratiquées en Océanie au milieu du siècle dernier : on arrache la langue au condamné avec un hameçon et on le fait rôtir vivant sur un lit de pierres chauffées à blanc. En Papouasie les victimes font office de garde-manger : vivantes, on leur enlève la chair morceau par morceau.

Un fait divers encore plus récent (septembre 2000) relate l'arrestation de 6 personnes soupçonnées de cannibalisme en Tanzanie. Les suspects ont été arrêtés en possession de gros morceaux de chair humaine, de deux paires de chaussures en peau d'homme, de quatre grands morceaux de peau et de quatre crânes ! Un des suspects a fini par avouer qu'ils avaient déterré des corps récemment inhumés pour leur retirer la peau et dévorer leurs chairs encore intactes. Un rituel censé redonner force, courage et prospérité…


http://www.aujourdhui.com

Mardi 24 janvier 2006 à 22:50

Nessie ou le monstre du Loch Ness



résentation


carteLe Loch Ness est un lac qui se trouve à 150 Km au nord de Glasgow et dans la région des Highlands. Fort Augustus et Inverness sont les villes qui l'entourent.
Avec 40 Km de long, 2 Km de large et 230 m de profondeur, le Loch Ness est le plus vaste plan d'eau douce de Grande-Bretagne.
Loch, en écossais, signifie "lac". Celui-ci est situé sur le Great Glen, une faille de l'écorce terrestre qui traverse le cœur de l'Écosse. La région qui l'entoure est encore relativement peu explorée, tandis que, sous l'eau, la visibilité est très réduite à cause des particules de tourbe en suspension.
Le Loch Ness est caractérisé par sa remarquable stabilité thermique : la température générale de ses eaux ne varie guère de plus d'un demi degré tout au cours de l'année. En moyenne, les eaux du lac sont à 5,5 °C. En été, les eaux de surface peuvent monter jusqu'à 12°C.


Le lac, qui est à 16 m au-dessus du niveau de la mer, communique avec celle-ci par la rivière Ness. Il y a dix mille ans, quand les glaciers recouvraient l'Écosse, la faille du Loch Ness devait communiquer avec la mer. Une fois le poids de ces glaciers disparu, le sol s'est soulevé de 16 m, isolant les eaux du lac. Les animaux qui y vivent ne sont donc là que depuis moins de dix mille ans. A peine le temps d'un clin d'œil sur l'échelle de l'évolution.


Depuis toujours, les légendes des peuples du Nord sont peuplées de monstres marins. Beaucoup font référence à une créature au dos bombé et au long cou. C'est probablement en leur honneur que les Vikings ornaient de "dragons de mer" la proue de leurs drakkars.
En Scandinavie, autour du lac de Storsjö, on peut encore voir le matériel mis en place au XIXe siècle pour capturer un monstre local. En Irlande, on parle beaucoup des kelpies ("chevaux de mer") dans la région des loughs du Connemara.



istoire


Le premier rapport qui relate une apparition sur la rivière Ness date de 565 de notre ère, curieusement, on ne s'est intéressé que très récemment au "monstre" du Loch Ness. Dans ce premier rapport, c'est un saint qui met le monstre en fuite.
Par la suite, les témoignages sur le monstre restent liés à des superstitions locales. Au XIXe siècle, les aristocrates qui viennent chasser dans les Highlands entendent parler des fabuleuses créatures des lochs. Certains en aperçoivent même, au lever du jour, et leur trouvent une "tête de cheval".
Dans le même temps, les marins rapportent l'existence de "monstres marins" identiques à ceux des lochs. On interdisait alors aux enfants de se baigner dans le Loch Ness, par crainte du kelpie.


En 1933, une route touristique est construite sur la rive nord du lac. Aussitôt, les touristes se mettent à affluer dans la région et le nombre de ceux qui ont "vu" le monstre grimpe en flèche. Le premier grand article sur le sujet paraît le 14 avril 1933, dans "l'Inverness Courrier". Rapidement, la "bête du Loch Ness" devient un sujet de curiosité journalistique, qui fait les bonheurs de la presse à sensation du monde entier.
A l'époque, le sonar et le scaphandre autonome n'existent pas encore. Les biologistes se contentent d'études sur les petits animaux et les algues microscopiques du lac. Mais, déjà, on cherche par tous les moyens à s'assurer de l'existence, ou de l'absence d'animal fabuleux dans ces eaux tourbeuses. On filme, on photographie... Les archives se remplissent de témoignages plus ou moins intéressants, tandis qu'une foule de curieux guette avec avidité la moindre manifestation inhabituelle à la surface du Loch Ness.
Au Loch Ness Investigation Bureau, des milliers de témoignages oculaires troublants ont été enregistrés. Beaucoup sont extraordinairement détaillés : la créature aperçue aurait un long cou, parfois dressé, des bosses sur le dos, et elle se déplacerait assez rapidement.


carte du lac
Carte du lac et apparition du monstre


- Les photos et les films :
De nombreuses photos sont prises du monstre, mais elles sont le plus souvent démontrées comme étant fausse.
Les films de cinéma sont beaucoup plus difficiles à truquer et sont davantage pris en compte. Deux d'entre eux sortent vraiment de l'ordinaire :
- Le premier a été tourné par Tim Dindsdale, le 23 avril l960, à l'embouchure de la rivière Foyers. On y voit une bosse se mouvoir lentement au loin, puis traverser le champ de la caméra avant de plonger. L'analyse du film a conclu que l'objet filmé était "probablement en mouvement" et qu'il mesurait environ l,70 m de largeur. Sa vitesse estimée était de l6 km à l'heure.
- Le second film a été tourné par Richard Raynor, le 13 juin 1967, à l'extrémité nord du lac. Il montre un sillage, à la tête duquel on aperçoit parfois un objet solide, déclaré lui aussi animé. Richard Raynor a expliqué que l'animal filmé évoquait pour lui une espèce d'otarie. Comme la longueur estimée de la partie qui émergeait a été évaluée à près de 2 m, on peut rêver sur la taille de l'otarie en question.


- Le sonar :
Le sonar est aussi employé, cet appareil mis au point pendant la seconde guerre mondiale permettra la détection à plusieurs reprise de masse dans l'eau, sans donner une véritable preuve de l'existence d'un éventuel "monstre". Ils peuvent enregistrer des échos produits par de simples gros poissons, des troncs d'arbre qui flottent entre deux eaux, des bulles de gaz sécrétées par des détritus en décomposition ou même des masses d'eau dont la température (et donc la densité) diffère de la température ambiante :
- Dès 1964, une équipe d'Oxford et de Cambridge obtient un écho particulier, bien plus fort qu'un écho produit par des saumons. Trois bateaux se mettent aussitôt en chasse le long du Loch Ness et tentent de détecter la créature susceptible de renvoyer un tel écho. Ils auront de nombreux "contacts", mais ne parviendront pas à identifier la source de leur écho.
- En 1968, sous la direction du professeur D.G. Tucker, un groupe de chercheurs de l'université de Birmingham débarque sur les rives du Loch Ness avec un sonar digital automatique. Le 28 août, un objet qui se déplace à l2 km/h est repéré sur le fond du lac. Un peu plus tard, un autre écho donne une vitesse de 25 km/h : manifestement, il ne s'agit ni d'un banc de poissons ni d'un gros poisson isolé.


La seule conclusion tirée des explorations au sonar tient en une phrase : il y a, dans le lac, une ou plusieurs créatures vivantes, plus grandes que des saumons, dont les mouvements sont différents de ceux des poissons, surtout en plongée.


 


A gauche l'image d'un écho sonar et à droite le dessin représentant la tête de l'animal censé avoir donné cet écho. Ou n'est-ce qu'un gros rocher ?


En 1968, le Viperfish, le petit sous-marin privé de l'américain Dan Taylor, se lance à son tour dans le lac. Son propriétaire, en plus des recherches au sonar, a prévu de lancer des fléchettes sur le "monstre", pour lui prélever des échantillons de peau. Son rêve est de permettre un premier classement de l'animal dans un cadre zoologique précis. Dans les eaux tourbeuses du lac, le petit engin ne sera pas d'une très grande utilité.


Près du Loch Ness, le Loch Morar est, lui aussi, hanté par un "monstre". Heureusement, ses eaux sont plus claires. C'est donc dans le Loch Morar que des chercheurs installent, en l974, une chambre d'observation directe sous-marine, plus connue sous le nom de Machan. Une équipe y prend place, rapidement relayée par un système de caméras de télévision commandé de la surface. Rien de ce qui se passe au fond ne doit échapper a priori à l'œil des caméras, Celles-ci permettent d'identifier avec beaucoup de précision tout ce qui bouge sous l'eau : un film est toujours plus précis qu'une photographie. Il n'est cependant rien sorti des caméras placées dans le Machan.



es hypothèses


Une équipe tentera prochainement d'étudier les restes organiques qui reposent sur le fond du Loch Ness ou du Loch Morar. Des essais de dragage ont déjà commencé. Si le Loch Ness abrite des "monstres" depuis plusieurs milliers d'années, on devrait finir par trouver leur carcasse au fond !
Ce qui aiderait à résoudre l'énigme essentielle de ce sombre lac écossais : quelle est la créature qui s'y cache ? La réponse (s'il y en a une) ne pourra être donnée qu'au terme d'une enquête rigoureuse, ayant fait appel à la zoologie, à la paléontologie, à la biologie et à cette pointe de bon sens et d'intuition qui fait avancer la science.


- La nourriture :
On ne sait pas comment le monstre se nourrit, il est peu probable qu'il soit herbivore puisque dans le lac et sur les rives, la quantité de végétaux serait insuffisante pour nourrir un animal de cette taille.
De même pour le plancton au fond du lac qui après analyse met en doute l'hypothèse selon laquelle il s'en nourrirait.
Cette créature se nourrit-elle alors de détritus, ou de débris organiques divers ? Une fois de plus, il faut constater que les lacs froids comme le Loch Ness en sont généralement dépourvus.
Pour nourrir décemment Nessie, il ne reste plus que le poisson. Donc, ce saumon migrateur qui abonde dans les rivières et dans les lacs écossais. Pourtant, le lac apparaît plutôt stérile aux biologistes. La chaîne alimentaire y reste précaire : peu de lumière, des eaux relativement mortes, pas assez de plancton. Or, c'est précisément ce zooplancton qui est, avec les petits invertébrés d'eau douce, la base de la nourriture des saumons et des poissons de la famille des salmonidés.
Le plus souvent, les apparitions de monstres ont eu pour cadre l'embouchure des rivières qui se jettent dans le Loch Ness. Et à une période qui correspond à la remontée des saumons vers les lieux où ils frayent. On a parfois remarqué que certains saumons battaient de véritables records de vitesse qui pourraient s'expliquer par une nécessité, par exemple celle d'échapper à un prédateur sous-marin.


- Aucun corps retrouvé :
Comment se fait-il que, malgré toutes les recherches entreprises (même les plus sophistiquées), aucun reste de ces créatures mystérieuses n'ait jamais été retrouvé ?
La tradition locale s'en mêle : elle affirme que le Loch Ness "ne rend jamais ses morts", qu'ils soient humains ou monstrueux.
Pourquoi ? D'abord à cause de la très basse température des eaux : le froid retarde la décomposition des cadavres, ce qui permet aux anguilles, abondantes dans le lac, de nettoyer complètement les restes.
Ensuite, on a remarqué que beaucoup d'animaux mi-terrestres mi-aquatiques avaient l'habitude d'avaler des petits cailloux pour se lester quand ils nagent près de la surface, où la pression des eaux n'est pas suffisante pour les maintenir immergés. Cette remarque s'applique à de nombreux autres lacs d'Ecosse. C'est ainsi que, dans le ventre de certains pingouins, on a retrouvé des pierres de plus de 10 kg.
Si Nessie a le même comportement, son corps doit couler très rapidement après sa mort. Nous saurons peut-être la vérité un jour : des essais de dragage des fonds du lac ont déjà commencé.


- S'il existe, quel genre d'animal ce monstre peut-il bien être ?
Le définir comme un prédateur marin adapté à l'eau douce et aux saumons reste un peu court.
Les zoologues n'ont prévu aucune catégorie précise et ses caractéristiques supposées font de lui un véritable animal fabuleux.
Le plus grand invertébré connu est, lui aussi, resté longtemps mythique et nié par la science : le calmar géant existe pourtant ! Mais on ne peut assimiler la créature du Loch Ness à ce cas, d'autant qu'il n'existe pas de calmar d'eau douce.
On ne peut pas, non plus, l'assimiler à un amphibien. Ceux-ci n'ont pas besoin de respirer souvent. Ils hibernent et se reproduisent sous l'eau. Seulement, il n'existe pas d'amphibien marin et, les fossiles le montrent, il n'en a jamais existé. Or Nessie vient incontestablement de la mer.


Il ne reste alors que trois hypothèses, qui font de la créature du Loch Ness un reptile, un mammifère ou un poisson. La piste "reptile" est incontestablement la plus populaire. Contre elle, il existe cependant un certain nombre d'arguments d'ordre biologique.
Tout d'abord, la température des eaux est sans doute trop basse pour permettre à un reptile de rester actif.
Ensuite, un reptile serait obligé de faire surface pour respirer. Ou de venir à terre pour pondre ses œufs. Notons pourtant qu'il existe certaines exceptions, qui confirment ces règles : les tortues d'eau douce d'Amérique du Nord peuvent ainsi nager sous la glace qui recouvre les lacs. La tortue lyre, elle, parvient à maintenir sa température au-dessus de celle du milieu ambiant. Certains spécimens de cette espèce ont été capturés au large des côtes occidentales de l'Écosse.
Le reptile qui correspondrait le plus volontiers aux descriptions de Nessie serait le plésiosaure. Cet animal est antérieur au cœlacanthe, qui n'a pas laissé de fossiles depuis plus de 70 millions d'années.


La piste "mammifère" paraît cependant plus probable. La plupart des phoques, par exemple, se sentent "comme des poissons dans l'eau", même à des températures très basses. Pourquoi la créature du lac ne serait-elle pas une sorte de phoque à long cou ? La seule objection solide contre cette hypothèse reste le problème de la reproduction : les phoques s'accouplent sur la terre ferme et y élèvent leurs petits. De plus, ils ont besoin de faire surface régulièrement pour respirer.


Alors, le monstre serait un poisson ? Après tout, cela pourrait expliquer les rares apparitions en surface et le mode de reproduction discret. Malheureusement, la plupart des témoignages ne décrivent pas Nessie comme un poisson, même géant. De leur côté, les habitants de la région du Loch Ness font valoir qu'il pourrait s'agir d'une anguille géante, d'une espèce inconnue. Et les échos sonar recueillis peuvent suggérer des mouvements comparables à ceux des anguilles.
On a également noté que les apparitions se faisaient de préférence à la surface, quand les eaux étaient chaudes : cela peut parfaitement correspondre au comportement d'un poisson de fond.



onclusion


Personne n'a pu démontrer ou apporter de preuves irréfutables de l'existence d'un tel animal (monstre) dans les profondeurs du lac du Loch Ness.
Il nous reste encore bien des années pour aller rêver sur les rives du Loch Ness en guettant (au cas où.) une mystérieuse créature dont les contes parlent depuis des millénaires.


http://www.mythes-et-legendes.net


ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI?

Jeudi 19 janvier 2006 à 22:09


Vendredi 13 Avril 2029


Un astéroïde dénommé 2004 MN4, découvert en juin 2004, pourrait entrer en collision avec la Terre le Vendredi 13 Avril 2029.

Selon la NASA, il mesure environ 400m de long et pourrait par conséquent provoquer un tsunami (raz-de-marée) s'il touche l'océan ou des dégâts importants au sol. Un tel impact dégagerai une énergie de 1600 mégatonnes, soit environ 80 fois la puissance de la bombe Hiroshima (qui avait une puissance d'environ 20 mégatonnes).

Bien que sa probabilité reste faible (2/10) et l'orbite de l'astéroïde n'a pas été parfaitement déterminée, aucun astéroïde observé n'avait jusqu'à présent dépassé le degré 1. La NASA qui étudit de très près cet objet céleste a alerté son réseau de détection au sol, notamment l'observatoire de Kitt Peak, dans l'Arizona (sud-ouest des Etats-Unis).

Source: Information parrue le 25/12/2004 dans Le Nouvel Obs.


P.S.: 200ème article! Faites un geste! un pti commentaire svp:)=

Mercredi 11 janvier 2006 à 0:00

Le Sandwich à la Mayonnaise


Une femme entre dans un restaurant de préparation rapide et commande un sandwich au poulet sans la mayonnaise.


Elle commence à manger, et trouve une certaine sauce, et regardant son sandwich, se rend compte qu'il semble y avoir comme de la mayonnaise.
Elle le prend et le montre au vendeur, mais il insiste sur le fait qu'il n'y avait aucune mayonnaise dans le sandwich.


Par la suite, il s'avère que le morceau de poulet contenu dans le sandwich était une tumeur, et quand la femme mangea le sandwich la tumeur lui éclata dans la bouche, libérant une certaine substance, c'était du pus.




Source

Jeudi 5 janvier 2006 à 21:10

Ils avaient prévu ces catastrophes



Le naufrage du Titanic, l'assassinat des frère Kennedy, le drame de la ville minière d'Aberfan : toutes ces catastrophes avaient été annoncées.
Certains rêves prémonitoires stupéfient les hommes de science.


David Booth est un employé de bureau de Cincinnati, dans l'Ohio. C'est un Americain modèle. Pourtant, lorsque le mois de mai 1979 se termine, sa vie est complètement perturbée : il ne peut plus s'endormir sans faire un horrible cauchemar, toujours le même, si « vrai » qu'il se réveille en tremblant et qu'il a peur de se recoucher.
Depuis le milieu du mois, toutes les nuits, il assista, impuissant mais comme « en direct », à la même tragédie : son rêve l'emporte près d'un grand aéroport, non loin des pistes. Là, il admire les avions qui décollent. En voici un gros, aux couleurs américaines. Ses trois réacteurs hurlent. On dirait qu'il a du mal à s'arracher à la piste.
Dans son rêve, David Booth entend le déchirement des moteurs poussés à fond. Il voit le gros porteur hésiter à prendre son vol, se cabrer et… retomber en s'écrasant sur le sol. Le feu prend aussitôt : une immense gerbe de flammes lumineuses, couronnées d'une épaisse fumée noire. L'employé de bureau croit même sentir sur ses bras nus et sur son visage la chaleur dégagée par l'incendie qu'alimentent les réservoirs crevés. Et c'est toujours à ce moment-là qu'il se réveille…
Les premiers jours, David Booth a gardé son cauchemar pour lui. Puis il a consulté son psychiatre, qui s'est montré intéressé. Il a même téléphoné aux autorités aériennes de l'aéroport de Cincinnati, où son rêve a été suffisamment pris au sérieux pour que, aussitôt, une équipe tente de deviner, d'après les détails fournis par la « vision », de quel aéroport il peut bien être question. La compagnie American Airlines renforce même ses mesures de sécurité. Que faire, sinon attendre ?
Plus les jours passent et plus le cauchemar devient précis. « Ce n'était pas comme un rêve, a expliqué David Booth. J'avais le sentiment d'être là, en train de regarder la scène comme si je regardais la télévision. »
Le 26 mai, la nouvelle tombe brutalement sur les téléspectateurs du monde entier : un DC-10 de l'American Airlines vient de s'écraser au sol, en décollant de l'aéroport international de Chicago. Deux cent soixante-treize personnes ont péri carbonisées dans ce qui devient le plus terrible désastre aérien de l'histoires américaine.
En apprenant la nouvelle, les autorités de l'aéroport de Cincinnati ont du mal à admettre l'incroyable exactitude avec laquelle le drame de Cjicago a reproduit le rêve de David Booth. Il le faudra pourtant. Quant au « rêveur » de mauvais augure, son cauchemar a disparu le soir même.




Cet exemple de prémonition, incontestable parce que noté et vérifié point par point par plusieurs témoins dignes de confiance, nous introduit dans le monde d'éroutant de ceux qui peuvent « dire » le futur.


En 1979 toujours, à Philadelphie, Helen Tillotson est tirée d'un profond sommeil par des coups frappés contre sa porte. C'est sa mère, qui habite à un pâté de maisons de là. Sans laisser le temps à sa fille de placer une parole, Mme Tillotson mère lui demande pourquoi elle a tenu à la reveiller, en venant frapper chez elle quelques minutes auparavant… Surprise mutuelle. Chacun déclare à l'autre qu'elle est sûr de ce qu'elle avance. La fille n'a pas bougé depuis la veille. La mère affirme avoir parlé à sa fille.
Au même moment, une violente explosion secoue la rue. Les deux femmes se précipitent à la fenêtre. A la place de l'immeuble où habitait Mme Tillotson : une façade béante ! L'appartement de Mme Tillotson s'est volatilisé. « Si elle avait été dans son lit à ce moment-là, elle ne serait plus parmi nous », constate un des pompiers.
Hellen, la fille, était-elle somnambule ? A-t-elle pressenti le danger qui menaçait sa mère ? Ou, au contraire, la mère a-t-elle « prévu » ce danger et s'est-elle inconsciemment réfugiée chez sa fille ? Personne ne peut donner d'explications satisfaisantes. Devant les innombrables preuves de prémonition, la science officielle piétine.


En 1979, cette fois en Espagne : un hôtelier fait un rêve pendant lequel une voix lui assure qu'il ne verra pas la naissance de l'enfant que sa femme attend dans quelques mois. Impressionné, mais réaliste, Jaime Castel décidé de contracter une assurance sur la vie, très chère, mais qui laissera de quoi vivre à sa famille en cas de malheur. Quelques semaines plus tard, une voiture lancée à toute allure percute le véhicule de l'hôtelier, de manière complètement fortuite. Il meurt sur le coup et l'assurance est obligée de payer la somme souscrite par Jaime Castel : pas moins de 50 millions de centimes.
La agents de l'assureur ont beau retourner le problème sous toutes ses faces, ils ne trouvent rien à redire. Ordinairement, une mort aussi rapide parès une souscription cache une manœuvre frauduleuse. Là, rie. Sinon la malchance. Et une terrible prémonition.


Autre prémonition subie par la victime d'Eryl Mai Jones, une petite Galloise de neuf ans. Le 20 octobre 1966, en se réveillant, elle raconte à sa mère un rêve bizarre : elle était allée à l'école, mais il n'y avait plus d'école ! La scène se passe à Aberfan, une petite ville minière de l'Est britannique. Le lendemain, un demi-million de tonnes de poussière de charbon dévalait sur la cité, engloutissait Eryl, son école et 139 de ses petits camarades…



Après ce désastre, le docteur John Baker, un psychiatre londonier, est frappé par le nombre de personnes qui prétendent avoir eu une prémonition de la catastrophe. Après enquête, il retiendra le témoignage de soixante d'entre elles et fondera le Bureau anglais des prémonitions, dont il faut bien dire qu'il n'a guère eu l'occasion, jusqu'à présent, de pouvoir prouver son utilité.
Sur la côte ouest des Etats-Unis, en Californie, un Bureau identique est déjà opérationnel. Son but : tenter de prévoir, en recueillant tous les rêves prémonitoires des Californiens, le tremblement de terre gigantesque que les scientifiques prédisent aux Californiens pour le début des années 80. L'hypothèse de départ est simple : on espère que, dans les jours qui précèderont le drame, les sujets les plus sensibles verront leurs rêves perturbés. Le seul vrai problème est que l'on ne saura si ça marche… qu'après !



Le plus magnifique exemple de prémonition reste pourtant l'aventure littéraire de Morgan Robertson, un écrivain sans grand génie mais tout à fait digne de passer à la postérité. En 1890, il publie un petit roman qui met en scène « le plus grand paquebot jamais construit par l'homme ». C'est le Titan, 70 000 t, 2 500 passagers et à peine 24 bateaux de sauvetage, ce qui provoquera un drame puisque, dans ce roman, le géant des mers percute un iceberg en plein Atlantique et coule en emportant la plupart des passagers. Le Titan faisait sa première traverséé.
Le 14 avril 1912, les 66 000 t du Titanic, le plus grand paquebot de l'époque, s'engloutissent au large de Terre-Neuve. Un iceberg vient d'éventrer la coque. Il n'y a qu'une vingtaine de chaloupes à bord : sur les 2 300 passagers, à peine 800 s'en tireront. Le Titanic effectuait sa première liaison transatlantique…
Ironie du sort : on comptait parmi les victimes le fameux journaliste W.T. Stead, qui avait conclu un article sur le livre de Robertson par ces mots : « C'est exactement ce qui pourrait se passer si les grandes compagnies de paquebots persistent à ne pas prévoir assez de chaloupes pour tout le monde ! »



Bien entendu, les sceptiques doutent des prémonitions en opposant celles qui se réalisent aux milliers d'autres qui sont dépourvues de tout intérêt. En 1979, la Mind Science Foundation de San Antonio, dans le Texas, a entrepris de tester les capacités prémonitoires public. C'était à l'époque où la capsule Skylab venait d'échapper au contrôle de la N.A.S.A. et s'apprêtait à retomber sur la Terre. Il s'agissait de deviner où et quand elle pénétrerait à l'intérieur de l'atmosphère. Les résultats ont été plutôt décevants.



Autre mauvais exemple de prémonition : les prophéties historiques. Celles de Nostradamus sont célèbres. Esotériques à souhait, elles peuvent convenir à plusieurs épisodes de l'histoire, sans se déjuger. En fait, elles ne sont valables qu'après l'événement. Avant, elles ne signifient rien. Ainsi, la célèbre tirade Près d'un port et de deux villes se produiront des fléaux qui n'auront jamais été vus auparavant s'est successivement appliquée à plusieurs drames avant d'être accolée à Hiroshima et Nagasaki.



Une bonne prémonition doit être explicite avant ce qu'elle annonce. En 1952, alors qu'elle priait à la cathédrale Saint Matthew de Washington, Jeane Dixon est soudain victime d'une sorte d'hallucination. Devant ses yeux, une vue de la Maison-Blanche et quatre chiffres en surimpression : 1-9-6-0. Elle « voit » un jeune homme aux yeux bleus. Une voix lui dit qu'il est démocrate, qu'il sera président en 1960 et qu'il mourra assassiné. C'était John F. Kennedy !
De la même manière, en 1968, au cours d'une Convention tenue à l'hôtel Ambassador de Los Angeles, elle annonce, en réponse à une question, que Robert Kennedy ne sera jamais président des Etats-Unis. « En entendant le nom de Robert Kennedy, a-t-elle raconté, j'ai vu comme un rideau noir tomber entre la salle et moi. » Elle va jusquà préciser qu'il lui arrivera quelque chose, dans ce même hôtel. Une semaine plus tard, le frère du président assassiné était à son tour abattu à coups de revolver. Dans le hall de l'hôtel Ambassador…



Même pour Jeane Dixon, la plus célèbre voyante des Etats- Unis, les prémonitions ne sont pas toujours aussi spectaculairement vérifiées. On estime à 70 % au grand maximum leur taux de réussite. Les sceptiques dont d'ailleurs remarquer que le flou artistique de la plupart des prédictions favorise, par la simple absence de précisions, ce taux élevé.
On pourrait ainsi accumuler des milliers d'anecdotes. Sans répondre à la vraie question : est-il possible de voyager ainsi dans le futur, du moins par la pensée ? La science se borne à constater ces impossibles incursions hors des règles communément admises de l'espace-temps. Elle ne les explique pas.



Effet subtil, la prémonition échappe aux vérifications en laboratoire, ce qui empêche souvent de la prendre au sérieux. Et pourtant… Derrière ces interrogations se cache peut-être un nouveau mode d'appréhension des rapports de l'homme avec son monde.


http://www.heaven-vs-darkness.net