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Where Is The Truth?

Vendredi 2 décembre 2005 à 13:55

L’ovni provenait d’une station de broyage



L’objet insolite, qui a pénétré la case d’un Tamponnais lundi après-midi, a été identifié. Loin d’être l’élément d’un avion, il s’agit en fait d’un marteau de la station de la broyage des végétaux, située à trois cents mètres. La Communauté des communes du Sud attend les résultats de l’expertise. L’habitant de Terrain Fleuri souhaiterait un mot d’explication des responsables.


C’est de la station de broyage des déchets végétaux que viendrait cette pièce.



  • C’est de la station de broyage des déchets végétaux que viendrait cette pièce.


    Le mythe s’effondre, les supputations extravagantes sont stoppées nettes... La chute de cette histoire insolite est un peu décevante. L’objet retrouvé lundi après-midi vers 14 h 30 dans le salon d’un Tamponnais n’est autre qu’un élément de la station de broyage rue Kerveguen dans le quartier Terrain Fleuri. En tout ce sont quatre éléments similaires qui ont été disséminés dans la nature dont un chez ce professeur du Tampon. Comment cet objet précisément aurait-il pu voler ainsi sur trois cents mètres, s’écraser sur un toit et le transpercer pour atterrir dans une case ? “En voyant la photo dans la presse, un des mes agents s’est aperçu qu’il s’agissait d’un marteau de la machine à broyer”, raconte André Duprey, directeur général de la Communauté de Communes du sud. “Lundi, quelqu’un a introduit une pièce métallique dans un espace réservé aux végétaux. Et les employés ne s’en sont pas rendus compte”. Le lendemain, le corps étranger en question aurait bloqué le système avant d’être propulsé à plusieurs dizaines de mètres de là. “On n’a pas encore tout vérifié mais cette version semble la plus vraisemblable”, poursuit André Duprey.


    Aucune excuse


    Cet incident est à prendre au sérieux. Toute la problématique repose sur les conséquences que ce jet inattendu de métaux coupants aurait pu engendrer. Il est primordial d’identifier les causes d’un tel fait pour éviter qu’il ne se reproduise. L’assurance va missionner un expert sur la station de broyage pour établir la vérité. Toujours est-il que nulle certitude n’est établie. “C’est un mal pour un bien, on n’avait pas évalué ce type de danger. On est obligé d’agir”, reconnaît le directeur général de la Communauté des communes du Sud. Une première bonne action aurait été déjà de fournir des explications à la “victime” tamponnaise qui doit réparer son toit. Une plainte a été déposée à la brigade. La CCSud n’a pas bronché, comme si rien ne s’était passé. “Ils ne m’ont pas appelé et ils n’ont pas d’excuses, c’est une manière de faire un peu cavalière”, déplore cet habitant du Tampon. “D’autre part, j’ai appris que trois autres marteaux ont également jailli dans l’action. C’est édifiant cette histoire ! Chez eux l’expert va venir, chez moi, personne”, conclut l’habitant du Tampon, sèchement.


    http://www.clicanoo.com

  • Vendredi 2 décembre 2005 à 13:41

    Des traces d’un scorpion géant découvertes en Écosse

    Un chercheur écossais a découvert des traces laissées par un gigantesque scorpion aquatique il y a 330 millions d’années. Ce serait le premier spécimen de son espèce à être découvert et ces traces constituent la seule indication que la créature pouvait survivre en dehors de l’eau, selon le numéro du journal Science qui sera publié aujourd’hui.

    Les couches géologiques où ont été retrouvées les traces du scorpion marin en Ecosse. Représentation du spécimen. (M.Whyte, <i>Nature</i>)
    Les couches géologiques où ont été retrouvées les traces du scorpion marin en Ecosse. Représentation du spécimen. (M.Whyte, Nature)

    Martin Whyte, conférencier au département de géographie à l’université de Sheffield, a découvert un fossile d'hibbertopteroïde — un type de scorpion — dans la vallée du Midland en Écosse.

    «Il y a eu par le passé toutes sortes de discussions au sujet de branchies éventuelles, du système d’alimentation et de la force des membres des hibbertopteroïdes et la question à savoir si ces animaux étaient ou non en mesure de sortir de l’eau. Voici enfin une preuve qu’ils le pouvaient», a déclaré le chercheur à l’agence AP.

    Selon l’analyse que Whyte a faite du fossile, la créature était un scorpion à six pattes qui faisait 1,50 mètres de long sur une largeur d’un mètre. La longueur de sa foulée indique que l’animal rampait extrêmement lentement. Des indices suggèrent qu’il traînait une partie de son corps et que l’animal se déplaçait hors de l’eau, a précisé Whyte.

    «Le sillon central des traces montre que la queue du scorpion n’était pas maintenue par l’eau et des stries de chaque côté du sillon montre que le mouvement était inégal. Malgré qu’il ne s’agisse peut-être pas d’indices typiques, ces derniers portent à croire que l’animal n’était pas doté d’une grande habileté de mouvement hors de l’eau», conclut-il.

    http://www2.canoe.com

    Vendredi 2 décembre 2005 à 13:31

    Une "erreur" d'Albert Einstein résout peut-être le mystère de l'expansion de l'Univers


    Einstein avait peut-être raison, même quand il pensait se tromper. De nouvelles observations cosmiques, menées par une équipe internationale, viennent conforter une de ses intuitions les plus audacieuses. Si perturbante même que le physicien avait fini par la renier comme la "plus grande erreur" de sa vie. Comme toujours en cosmologie, l'affaire est aussi cruciale que complexe. Il s'agit d'anticiper sur la fin de notre maison commune, l'Univers. Va-t'il s'effondrer sur lui-même sous l'effet de la gravitation qui agrège la matière, en une sorte de Big Bang inversé ? Ou va-t-il se diluer à l'infini, dans un espace de plus en plus sombre et glacial, dont les distances empêcheront les humains d'apercevoir toute autre galaxie que la leur ?


    Albert Einstein aurait préféré qu'il demeure statique. Or en 1917, en bouclant sa relativité générale, il s'était rendu compte que la gravité menaçait de conduire au grand écrasement. Il avait alors choisi d'introduire dans ses équations une force répulsive constante qui contrebalancerait exactement l'attraction : la constante cosmologique. Quelques années plus tard, des observations avaient montré que l'Univers ne pouvait demeurer dans ce bel équilibre. Il est en expansion et semble donc moins soumis au risque de contraction sur lui-même.



    Albert Einstein considéra donc que sa constante cosmologique était devenue inutile et s'en débarrassa sans ménagement. Elle fut délaissée par la plupart des astrophysiciens jusqu'à ce que de nouvelles observations, en 1998, laissent penser que cette expansion, loin de s'atténuer avec le temps, était en pleine accélération. Une force répulsive prenait le dessus sur l'attraction.


    Chez les cosmologistes, la surprise a depuis cédé la place à une surenchère de théories pour expliquer cette accélération. Pour simplifier, deux grandes familles de solutions sont avancées. La majorité se penche sur le contenu de l'Univers, en supposant que quelque chose y joue ce rôle d'accélérateur. Des théories très variées postulent qu'une mystérieuse substance, aux noms multiples — énergie noire ou exotique reviennent le plus souvent — et aux natures extrêmement diverses, exerce cet effet répulsif. D'autres pensent qu'il vaut mieux regarder le contenant de l'Univers, sa géométrie, telle qu'elle a été refondée par Albert Einstein.


    Dans ce cas, il suffit de réhabiliter l'intuition reniée par le physicien. L'accélération de l'Univers serait due à une propriété de son espace-temps. Comme la force de gravitation, cette constante exercerait une influence dont on pourrait observer les effets sur la matière mais sans que l'on puisse lui donner une meilleure définition que sa valeur dans les équations.


    Les observations, rendues publiques mardi 22 novembre avant leur publication dans la revue Astronomy and Astrophysics, ne donnent pas le nom du gagnant. Elles permettent d'opérer un premier tri entre les différentes hypothèses, d'en éliminer certaines, et de placer sur le dessus de la pile le dossier de la constante cosmologique.


    Sur quoi se fondent-elles ? Sur l'observation la plus complète possible des phénomènes astronomiques qui avaient permis de prendre conscience de l'accélération de l'expansion de l'Univers. Ce sont les supernovae, des explosions surpuissantes qui marquent la fin de vie des étoiles géantes.


    Certaines de ces supernovae peuvent être considérées comme des points de repère fiables dans l'Univers. Elles éclairent les astronomes de leur luminosité, dont les variations vues de la Terre traduisent directement leur distance. Or, depuis 1998, la plupart sont apparues plus éloignées que l'endroit où les chercheurs s'attendaient à les trouver par leurs calculs de l'expansion cosmique. Ils ont donc estimé que celle-ci s'était accentuée.


    Depuis, plus de quarante astrophysiciens, dont une vingtaine de Français du CNRS et du Commissariat à l'énergie atomique, se sont regroupés dans le Supernova Legacy Survey (SNLS) pour recenser ces phénomènes et mesurer leur distance avec la Terre. Les résultats publiés sont ceux de leur première année d'observation et rassemblent 71 supernovae. Ces premières mesures permettent d'affiner la valeur chiffrée de cette force répulsive. Or elles semblent éliminer d'emblée toutes les théories où l'énergie noire aurait pu varier au cours de l'histoire de l'Univers. D'après les calculs, la force répulsive ne s'est pas diluée, l'accélération de l'expansion du cosmos ne faiblit pas.


    A ce premier indice en faveur d'une force constante s'ajoute le chiffre lui-même qui s'approche à 10 % près de la valeur prise par la constante cosmologique dans les équations de la relativité générale. D'autres hypothèses, qui ne reposent pas sur la géométrie, ne sont pas pour autant disqualifiées. Par exemple, l'énergie du vide, mystérieuse force postulée par la physique quantique, demeure ainsi compatible avec les résultats du SNLS, même si elle se heurte pour le moment à d'autres obstacles.


    Einstein est-il donc en train de gagner en ayant fourni à l'avance une explication à laquelle lui-même ne croyait plus ? Les quatre prochaines années d'observation du SNLS, en calculant les distances d'environ 700 supernovae, permettront sans doute encore d'affiner le tri entre les théories. Mais la réponse définitive ne pourra être donnée un jour que par des moyens d'observation beaucoup plus puissants.


    Jérôme Fenoglio 


    http://www.lemonde.fr

    Vendredi 2 décembre 2005 à 13:23


    Mystérieuse découverte de huit crânes à Perpignan


    FAIT DIVERS La police peine à expliquer l'origine de ces boîtes crâniennes enterrées il y a dix ans.

    Claude Belmont

    [01 décembre 2005]



    HIER encore, le mystère ne s'était pas dissipé dans le quartier du Haut-Vernet de Perpignan, autour de l'étonnante découverte de huit crânes qui étaient enterrés dans un terrain désaffecté jouxtant un ancien atelier d'ébénisterie.


    C'est le propriétaire du terrain et du bâtiment attenant qui a rencontré les trois premiers crânes au bout de sa bêche, lundi soir, au moment où il creusait pour planter un cédratier. A moins de quarante centimètres sous le niveau du sol, l'outil a buté sur un sac en plastique translucide mais jauni. Lui-même et son épouse ont alors mis au jour, dans le crépuscule, ces boîtes crâniennes dépourvues de maxillaires inférieurs. Le lendemain matin, les policiers ont poursuivi les travaux de terrassement et retrouvé, juste à côté, un sac similaire contenant cinq crânes supplémentaires.


    Pas de trace de décapitation


    «Pour nous cela a été la surprise totale. A cet endroit du terrain, des traverses de chemin de fer et un vieil établi d'ébéniste étaient entreposés. Nous avons bougé tout cela pour pouvoir creuser et planter les arbres contre le petit mur de clôture», raconte le découvreur qui a fait l'acquisition de cet ensemble immobilier voici environ dix-huit mois. «Nous sommes toujours à la recherche des anciens propriétaires successifs du terrain et du bâtiment pour les entendre, notamment l'ébéniste aujourd'hui à la retraite et qui a exploité cet espace pendant plusieurs années. Pour l'instant, nous avons des boîtes crâniennes qui ne présentent ni trace de décapitation, ni fracture», explique Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan, qui dirige l'enquête préliminaire. Selon le médecin légiste, qui estime à dix ans la durée de l'enfouissement de ces crânes, ceux-ci ont été une première fois inhumés en pleine terre, déterrés, placés dans les sacs et ensuite dissimulés dans le sol de ce qui était, à l'époque la remise et aussi le parking de l'atelier de l'entreprise de menuiserie. «De minuscules racines ont poussé, épousant la forme de la boîte crânienne. Et les quelques dents retrouvées sont usées, ce qui tendrait à prouver que ces décédés étaient des personnes d'un certain âge. Mais nous n'avons que peu d'espoir de pouvoir bénéficier d'une analyse ADN», affirme le procureur, qui va confier les crânes à un laboratoire d'analyse scientifique de Toulouse pour déterminer de façon précise la durée durant laquelle les crânes sont restés en terre. Pour l'heure, policiers et magistrats s'interdisent tout rapprochement avec des affaires criminelles ayant défrayé les chroniques locales ces dernières années, notamment avec les disparitions de trois jeunes femmes dans le quartier de la gare survenues entre septembre 1995 et juin 1998. A priori, il y a peu de chance pour que la clef du mystère des huit crânes soit criminelle.


    http://www.lefigaro.fr

    Vendredi 2 décembre 2005 à 13:06











    Mars: de l'eau dans le sous-sol





    - Mars et la sonde Mars Express - F3 -

    Mars et la sonde Mars Express - F3
    De la glace d'eau se trouve dans le sous-sol de la planète rouge, révèlent les dernières observations de Mars Express


    Selon les analyses de la sonde de l'Agence spatiale européenne, de grandes quantités d'eau couvraient une partie de l'astre peu après sa formation et de la glace d'eau se trouve encore dans les couches souterraines de son Pôle nord.

    Ces découvertes relancent l'espoir de trouver des traces de vie, passée ou présente, sur Mars.


    Selon la revue scientifique américaine "Science", la sonde européenne Mars Express, a plongé à un kilomètre à l'intérieur du sol de Mars grâce aux instruments de son antenne "Marsis" (Mars  Advanced Radar for Subsurface and Ionospheric Sounding).

    Cette exploration a révélé pour la première fois que la partie supérieure de ces couches souterraines serait principalement formée de glace d'eau "presque pure" (seulement 2% d'impuretés).

    Plus profond encore, il y aurait du sable sans doute "cimenté" par de la glace d'eau, a encore précisé dans son étude l'équipe du Pr Giovanni Picardi, de l'Université de Rome. La glace, selon les scientifiques, aurait une température  inférieure à 240 kelvin (-33 degrés Celsius).

    Le sous-sol de la planète rouge n'avait jamais pu être analysé avant la mise en route des instruments "Marsis". Les observations sont réalisées lorsque Mars Express passe à une altitude de 250 à 800 km au-dessus de la planète, soit environ 26 minutes toutes les 6,7 heures, durée de l'orbite de la sonde.

    Une autre équipe de chercheurs utilisant l'instrument "Omega" de Mars Express a montré que de l'eau se trouvait en grande quantité sur la planète peu de temps après sa formation, il y a près de 4 milliards d'années.

    La plupart des scientifiques sont désormais d'accord pour dire que la planète rouge, qui s'est formée comme la Terre il y a quelque 4,6 milliards d'années, a été très humide à un moment donné de son histoire.

    Mais la nouvelle étude, réalisée à partir des observations de Mars  Express, fait remonter la présence de "quantités d'eau  substantielles" à la fin du Noachien, une époque géologique qui s'est terminée il y a 3,5 à 3,8 milliards d'années.

    Des conditions comparables à celles de la Terre existaient peut-être sur Mars bien anterieurement à 3,5 milliards d'années. La présence de glace d'eau près de la surface peut laisser espérer que de  micro-organismes y soient un jour trouvés, et celle d'argiles associées à l'existence d'eau liquide il y a longtemps sur la planète peut laisser imaginer que des fossiles y seront découverts.


     



    http://cultureetloisirs.france3.fr